LapremiĂšre pierre de fondation est une pierre prĂ©cieuse verte, la deuxiĂšme est bleue, la troisiĂšme a plusieurs couleurs. La quatriĂšme est bleu-vert, la cinquiĂšme est rouge comme le sang, la sixiĂšme est rouge foncĂ©. La septiĂšme est vert clair, la huitiĂšme est rose, la neuviĂšme est jaune. La dixiĂšme est jaune-vert, la onziĂšme est rouge-orange, la douziĂšme est violette. Les 12 Les enfants posent souvent les bonnes questions. Pourquoi le ciel est-il bleu ? est une bonne question. Sauriez-vous rĂ©pondre Ă  cette question pourquoi ? Question pourquoi enfants. Pourquoi le ciel est bleu ? Question pourquoi drĂŽle, amusante, rigolote. RĂ©ponse amusante. À la question pourquoi le ciel est bleu vous pouvez avoir pour rĂ©ponse le ciel est bleu parce que c’est comme ça. Trop facile ! La question pourquoi le ciel est bleu mĂ©rite plus d’humour. Vous n’avez pas de rĂ©ponse rĂ©aliste Ă  une question pourquoi ? Inventez des rĂ©ponses amusantes, drĂŽles, rigolotes, marrantes, fendardes, comiques. Question pourquoi Pourquoi le ciel est-il bleu ? RĂ©ponse Ă  la question pourquoi le ciel est bleu — Le ciel est bleu pour qu’on puisse voir clair le jour. Si le ciel Ă©tait noir on confondrait le jour et la nuit. — Oui mais moi je prĂ©fĂšre sortir la nuit. On pourrait pas inverser les couleurs ? RĂ©ponse Ă  la question pourquoi le ciel est bleu. — Pourquoi le ciel est bleu ? — On ne parle pas Ă  table quand on est poli. Finis ta soupe. — Elle est pas bonne. J’aime pas la soupe verte. RĂ©ponse Ă  la question pourquoi le ciel est bleu. — Pourquoi le ciel est bleu et pas rouge Ă  points noirs ? — T’as appris quoi Ă  l’école aujourd’hui ? — À compter les coccinelles. Pourquoi ? Finalement, pourquoi le ciel est-il bleu ? Et pourquoi pas ? Questions pourquoi enfants rigolotes Navigation de l’article Surla Lune, le ciel est noir : ainsi, quelle que soit l’heure, on distingue trĂšs bien la Terre, le Soleil et les autres astres. Depuis notre planĂšte, la vue est diffĂ©rente. Le ciel est bleu

porte renaud mĂšne un travail sculptural fondĂ© sur l'expĂ©rimentation de la matiĂšre. Il dĂ©veloppe des sortes de recettes pour façonner ses piĂšces. Celles-ci paraissent ĂȘtre Ă  la fois le fruit du façonnage de l'artiste et du passage du temps, de la nature. Suite Ă  sa rĂ©sidence d'artiste-touriste Ă  La Rochelle, porte renaud a composĂ© un paysage Ă  traverser dans l'atelier bletterie. Dans la rue, au sol, un ensemble de sculptures, proposĂ©es Ă  la vente, attire le passant. Il s'interroge sur leur forme qui invite Ă  l'imagination. Sa curiositĂ© l'amĂšne alors Ă  avancer son regard vers l'espace de la de rentrer, il doit oser retirer ses chaussures. MĂȘme s'il peut y voir comme une sorte d'Ă©preuve, le visiteur dĂ©couvre ensuite le plaisir de marcher sur le sol recomposĂ© par l'artiste. ConstituĂ© d'une multitude de feuilles de papier de ponçage, celui-ci peut faire penser Ă  une plage de sable. DiffĂ©rentes propositions sculpturales ont trouvĂ© leur place sur cette nouvelle Ă©tendue. Chacune met en lumiĂšre un dĂ©tail architectural de l'espace. Alter2 intrigue le spectateur. Cette piĂšce l'invite Ă  se demander si un Ă©vĂ©nement aurait eu lieu. ConstituĂ©e d'un conglomĂ©rat de divers matĂ©riaux, elle suggĂšre Ă©galement un Ă©lĂ©ment qui aurait Ă©tĂ© dĂ©couvert. Un fragment rĂ©alisĂ© Ă  partir de ces deux Ă©lĂ©ments est Ă  dĂ©couvrir rue St Nicolas. Dans un petit recoin, Mes poussiĂšres, les vĂŽtres 1 2, une boĂźte contenant des empreintes de fossiles, fait surgir en nous des souvenirs de l'enfance. Au fur et Ă  mesure de sa promenade qui l'amĂšne Ă  poser son regard au sol, le spectateur dĂ©couvre des petites formes rĂ©alisĂ©es en pĂąte Ă  modeler artisanale. De loin, celles-ci Ă©voquent comme des galets de plage. De prĂšs, une petite tĂȘte se une table, des cartes postales et des carnets rendent compte de l'Ă©change entre l'artiste et la commissaire. Au fond, une vidĂ©o sous format carte postale tĂ©moigne d'une expĂ©rience que l'artiste a menĂ© lors de sa rĂ©sidence, en chantant un air d’opĂ©ra, l'artiste a cherchĂ© Ă  faire l'Ă©preuve du la fenĂȘtre, on peut dĂ©couvrir un travail en cours, Survivance2, une sorte de greffe de matiĂšre qui Ă©volue depuis le dĂ©but de l'exposition. porte renaud a effectuĂ© comme un acte de rĂ©paration dans un mur. L’Ɠuvre in process suscite l'Ă©tonnement et l'envie de revenir voir son Ă©volution. Par ses interventions in situ, l'artiste provoque des situations Ă©tranges, qui amĂšnent les passants Ă  s'interroger sur ce qui se passe sur les murs ; un rĂ©cit se Ă  son parcours, le visiteur peut vivre une expĂ©rience singuliĂšre. porte renaud a installĂ© un atelier oĂč il propose un moulage de pied. Cette action prend la forme d'un moment convivial et d'un court et intense Ă©change. Chaque moulage lui servira Ă  crĂ©er une nouvelle sculpture, une fois rentrĂ© Ă  Mulhouse. Par ce protocole, l'artiste poursuit ses rencontres avec les ciel est bleu, la mer est verte est une exposition qui vit dans le temps. Elle se modifie au fur et Ă  mesure du passage des visiteurs. La scĂ©nographie renouvĂšle la relation du spectateur Ă  l’Ɠuvre. Il est incitĂ© Ă  Ă©prouver le contact avec la matiĂšre et les piĂšces l'incitent Ă©galement au toucher. Chaque proposition sculpturale gardera des traces de leur installation Ă  La Rochelle. Elles pourront ĂȘtre rĂ©interprĂ©tĂ©es, dans l'atelier. Les rencontres qui ont lieu et les rĂ©flexions des visiteurs sur ses piĂšces enrichissent la rĂ©flexion de l'artiste tout au long des jours d'ouvertures de l' dĂ©couvrir absolument jusqu'au 15 octobre

Laturquoise est une pierre fine ornementale de couleur bleu ciel Ă  bleu-vert, opaque. Turquoise is een fijne siersteen van hemelsblauw tot blauwgroen , ondoorzichtig. MĂȘme quand le ciel est
Paroles de la chanson Escale par Colette Renard Le ciel est bleu, la mer est verte Laisse un peu la fenĂȘtre ouverte. Le flot qui roule Ă  l'horizon Me fait penser Ă  un garçon Qui ne croyait ni Dieu ni diable. Je l'ai rencontrĂ© vers le nord Un soir d'escale sur un port Dans un bastringue abominable L'air sentait la sueur et l'alcool Il ne portait pas de faux-col Mais un douteux foulard de soie En entrant je n'ai vu que lui Et mon coeur en fut Ă©bloui De joie. Le ciel est bleu, la mer est verte Laisse un peu la fenĂȘtre ouverte. Il me prit la main sans un mot Et m'entraĂźna hors du bistrot Tout simplement d'un geste tendre Ce n'Ă©tait pas un compliquĂ© Il demeurait le long du quai Je n'ai pas cherchĂ© Ă  comprendre Sa chambre donnait sur le port Des marins saoĂ»ls chantaient dehors Un bec de gaz d'un halo blĂȘme Eclairait le triste rĂ©duit Il m'Ă©crasait tout contre lui Je t'aime Le ciel est bleu, la mer est verte Laisse un peu la fenĂȘtre ouverte. Son baiser me brĂ»le toujours Est-ce lĂ  ce qu'on dit l'amour Son bateau mouillait dans la rade Chassant les rĂȘves de la nuit Au jour naissant il s'est enfui pour rejoindre les camarades Je l'ai vu monter sur le pont Et si je ne sais pas son nom Je connais celui du navire Un navire qui s'est perdu Quant aux marins nul n'en peut plus Rien dire Le ciel est bas, la mer est grise Ferme la fenĂȘtre Ă  la brise.
LesdiffĂ©rentes nuances de bleu que prend le ciel dĂ©pendent de la quantitĂ© de vapeur d'eau et de poussiĂšres prĂ©sentes dans l'air. Plus il y a des gouttes d'eau et de poussiĂšre dans l'air, plus la diffusion est amplifiĂ©e augmentant ainsi la proportion de vert et de jaune, donnant une teinte plus claire au bleu. Par contre, l'absence de De nuit, le ciel est noir. De jour, il est bleu. C'est le cas uniquement sur la planĂšte Terre, dont l'atmosphĂšre, aux propriĂ©tĂ©s optiques particuliĂšres, diffuse la lumiĂšre solaire principalement dans le la Lune, le ciel est noir ainsi, quelle que soit l'heure, on distingue trĂšs bien la Terre, le Soleil et les autres astres. Depuis notre planĂšte, la vue est diffĂ©rente. Le ciel est bleu, ou blanc s'il y a des nuages, voire gris si l'orage n'est pas loin. Ces couleurs sont simplement dues Ă  la prĂ©sence de notre atmosphĂšre, dont les molĂ©cules absorbent certaines longueurs d'onde du rayonnement pour le bleu du cielChaque particule dans l'atmosphĂšre est un obstacle pour le rayonnement solaire la lumiĂšre est diffusĂ©e dans toutes les directions. Il existe deux mĂ©canismes de diffusion l'un est issu de la nature ondulatoire du rayonnement solaire, l'autre Ă  la rĂ©fraction des rayons, liĂ©e Ă  l'optique le ciel est bleu c'est en raison de la diffusion de Rayleigh. Elle caractĂ©rise la diffusion de la lumiĂšre par les particules dont le rayon est trĂšs petit par rapport Ă  la longueur d'onde du rayonnement solaire. L'intensitĂ© diffusĂ©e est, d'aprĂšs Rayleigh, inversement proportionnelle Ă  la longueur d'onde d'un facteur Ă  la puissance quatre. Plus le rayonnement est de petite longueur d'onde, plus il est diffusĂ©. Ainsi, comme la lumiĂšre incidente est blanche, le bleu d'une longueur d'onde de 400 nm sera beaucoup plus diffusĂ© dans l'atmosphĂšre que le rouge d'une longueur d'onde de 800 nm.Mie pour le blanc des nuagesLes molĂ©cules suffisamment petites pour permettre le mĂ©canisme de Rayleigh sont les molĂ©cules de l’air. Majoritaires dans l'atmosphĂšre, c'est donc Ă  elles que l'on doit la dominance du bleu dans le ciel. Toutefois, en prĂ©sence de gouttes d'eau ou d'aĂ©rosols, la diffusion de Rayleigh n'est plus valide. Dans ce cas, c'est la diffusion de Mie qui est valide. Celle-ci prouve que pour ces dimensions de molĂ©cules, la lumiĂšre diffusĂ©e conserve les caractĂ©ristiques spectrales de la lumiĂšre incidente. C'est la raison pour laquelle les nuages sont par ce que vous venez de lire ? Abonnez-vous Ă  la lettre d'information La question de la semaine notre rĂ©ponse Ă  une question que vous vous posez, forcĂ©ment. Toutes nos lettres d’information Cielbleu et rayon vert. Les conditions d'apparition du rayon vert. Ce phĂ©nomĂšne est rare car il est conditionnĂ© par des facteurs mĂ©tĂ©os particuliers mais Ă©galement parce qu'il demande Ă  l'observateur une certaine expĂ©rience. Si son nom anglais est ambigu, parler de rayon l'est tout autant car il est peu reprĂ©sentatif de son effet. En fonction de la position de l'observateur par

Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret ... Voir le deal € Famille Philippe Morize Grand Public Chansons anciennes 2 participantsAuteurMessageasta ricInvitĂ©Sujet chansons anciennes Ven 21 AoĂ» - 1726 Je recherche une chanson avec ces paroles "Le ciel est bleu, la mer est belle". Pouvez-vous m'aidez ?marin mademoiselle Philippe_MAdminNombre de messages 403Age 80Localisation Pont Ste MaxenceDate d'inscription 02/11/2007Sujet Re chansons anciennes Sam 22 AoĂ» - 1611 Pouvez-vous nous dire de qui est cette chanson et si ce sont bien les paroles car j'en connais une oĂč il y est dit "Le Ciel est bleu, la mer est verte", une chanson d'Edith Piaf_________________InvitĂ©, le webmaste,merci d'ĂȘtre passĂ© et j'espĂšre vous revoir ici leslie03InvitĂ©Sujet chanson ancienne Sam 16 Jan - 1946 Tout ce que je connais c'est Le ciel est bleu, la mer est belle, mais attention tenez vous bien quand on a pas le pied marin, on peut glisser mademoiselle...elle...le JocelyneNombre de messages 250Age 75Localisation oiseDate d'inscription 25/11/2007Sujet Re chansons anciennes Lun 18 Jan - 1140 Cette chanson s'appelle Quand on a pas le pied marin".Elle fait partie du recueil Chansons Françaises de 1919 Ă  1929 que l'on peut se procurer sur Contenu sponsorisĂ©Sujet Re chansons anciennes chansons anciennes Page 1 sur 1 Sujets similaires» paroles de chansons» des chansons de mes grands-parents» recherche de 2 chansons anciennes» karaokĂ© de chansons rĂ©tro» accords pour accompagnement chansons anciennesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumFamille Philippe Morize Grand Public Chansons anciennesSauter vers

Lamer c’est comme un miroir qui donne le reflet de ce qui est en face et vu que le ciel qui se trouve en face de la mer est bleu alors la mer donne l’impression d’ĂȘtre bleu Damien Navette A Ă©tudiĂ© BTS GPN Ă  LycĂ©e Jean Monnet (DiplĂŽme obtenu en 2021) · L'auteur a 351 rĂ©ponses et 120,9 k vues de rĂ©ponse · 1 an
Suite du panorama bleu. Voir partie 1 Le bleu comme couleur de l’ñme et de l’inconscient Le bleu est associĂ© au rĂȘve et Ă  l’inconscient par les artistes surrĂ©alistes au 20e siĂšcle. Paul Éluard nous dit La terre est bleue comme une orange». RenĂ© Magritte RenĂ© Magritte – Der blaue reiter Le Cavalier bleu, mouvement d’art majeur de l’expressionnisme allemand. Fin de l’annĂ©e 1911, voyait le jour Der blaue reiter Le Cavalier bleu, mouvement d’art majeur de l’expressionnisme allemand. Le Cavalier bleu tient son nom d’un tableau de Franz Marc reprĂ©sentant de façon un peu abstraite des chevaux bleus. Il s’imposa trĂšs vite comme un mouvement essentiel dans le monde de l’art avec des artistes tels Wassily Kandinsky , August Macke, Franz Marc ou Paul Klee, rassemblĂ©s Ă  Murnau prĂšs de Munich. Ce mouvement, alliant aussi bien des aquarelles abstraites Kandinsky qu’une poĂ©sie de la nature et de la couleur Macke, Marc, a fait date, entraĂźnant dans sa foulĂ©e la cĂ©lĂšbre Ă©cole du Bauhaus fondĂ©e par Walter Gropius Ă  Weimar. Franz Marc – Les romantiques allemands ont cĂ©lĂ©brĂ© le culte de cette couleur mĂ©lancolique. Le Voyageur contemplant une mer de nuages, 1818, Caspar David Friedrich, Hambourg, Kunsthalle Ou encore Novalis die blaue Blume la fleur bleue ou le RĂȘve d’Henri d’Ofterdingen Et Caspar David Friedrich, CimetiĂšre de monastĂšre dans la neige, 1819 David Caspar Friedrich, Paysage de montagne sous la brume, 1808, 71×104, huile sur toile, Museum Schloss Heidecksburg, Rudolstat – Une forme du jazz, le blues », est considĂ©rĂ©e comme le chant de l’ñme. B. B. King pour Blues Boy, de son vrai nom Riley B. King, nĂ© le 16 septembre 1925 Ă  Itta Bena, dans le Mississippi aux États-Unis et mort le 14 mai 2015 Ă  Las Vegas, est un guitariste, compositeur et chanteur de blues amĂ©ricain. Il est considĂ©rĂ© comme l’un des meilleurs musiciens de blues. Le bleu de l’eau La mer est devenue bleue au fil des Ăąges. En effet elle Ă©tait verte conventionnellement quand on la reprĂ©sentait de l’antiquitĂ© moderne jusqu’à l’aube des temps modernes ; en tĂ©moignent les 1eres cartes marines. Entre fin du 14e et le dĂ©but du 18e siĂšcle elle change progressivement de couleur du vert au bleu. Par codification le bleu pour la mer permet notamment de diffĂ©rencier les eaux des forĂȘts sur les cartes. Nicolas de Stael Cy Twombly – Sea, 1971 Cy Twombly David Hockney David Hockney pool at the Roosevelt Hotel David Hockney dĂ©clina le thĂšme de la piscine durant toute sa vie. Gerhard Richter Joan Mitchell Zaria Forman, voir son site ici Zaria Forman qui vit et travaille Ă  New York, travaille de grands formats au pastel. L’eau, la glace, ici les icebergs du Groenland. Le bleu au-delĂ  de son rĂŽle de mimĂ©tisme Henri Matisse Henri Matisse Ă©tait particuliĂšrement intĂ©ressĂ© par la couleur mais ne cherchait pas forcĂ©ment Ă  reprĂ©senter ce qu’il voyait dans la nature Quand je mets un vert, ça ne veut pas dire de l’herbe, quand je mets du bleu, ça ne vaut pas dire du ciel. » Le tableau s’organisait de lui-mĂȘme par l’équilibre et la rĂ©sonance des couleurs entre elles. Il tenait compte aussi de la surface colorĂ©e 1 cm2 d’un bleu n’est pas aussi bleu qu’un m2 du mĂȘme bleu. » A la fin de sa vie Matisse atteint la synthĂšse de la forme et de la couleur qu’il a toujours recherchĂ©e en peignant en bleu des formes abstraites et sobres dĂ©coupĂ©es au ciseau. Nu Bleu IV – Jazz d’Henri Matisse 1952 A la fin de sa vie Matisse atteint la synthĂšse de la forme et de la couleur qu’il a toujours recherchĂ©e en peignant en bleu des formes abstraites et sobres dĂ©coupĂ©es au ciseau. Henri Matisse, Jazz – Icare pl. VIII, planche au pochoir d’aprĂšs les gouaches et sur les dĂ©coupages d’Henri Matisse. Paris, TĂ©riade Éditeur, 1947. MusĂ©e Matisse, Nice. Don des hĂ©ritiers de l’artiste, 1963. Photo Archives Henri Matisse. © Succession H. Matisse. Paul Gauguin Arbres bleus – Paul Gauguin 1888 Gauguin La couleur qui est vibration de mĂȘme que la musique», ces mots de Paul Gauguin illustrent bien l’usage si particulier qu’il fait des couleurs. Il les compose, les harmonise, les fait dissoner
 L’oeuvre de Paul Gauguin influencera fortement les nabis et les fauves. Le fauvisme consiste aussi Ă  ne pas peindre ce que nous savons, mais ce que nous voyons, quitte Ă  l’exagĂ©rer. Donc en fonction de la lumiĂšre, les couleurs auront des dominantes, qui seront mises en avant. Pierre Alechinsky Pierre Alechinsky, arbre bleu 2000. Pierre Alechinsky, arbre bleu 2000. Pierre Alechinsky, dans le cadre du projet des Murs peints de l’an 2000″, a peint un immense Arbre bleu sur la façade d’un immeuble du 5e arrondissement de Paris, Ă  l’entrĂ©e du quartier Mouffetard-Contrescarpe. RĂ©alisĂ©e directement sur le mur, l’Arbre bleu se distingue au milieu des immeubles gris La peinture est accompagnĂ©e, Ă  la demande de l’artiste, d’un poĂšme d’Yves Bonnefoy. C’est comme un dialogue entre les mots du poĂšme et la peinture qui l’accompagne. Le poĂšme d’Yves Bonnefoy Ă©voque la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server la nature dans les villes, c’est comme une bouffĂ©e d’oxygĂšne. Le poĂšte nous explique aussi que, bien que ce ne soit que la reprĂ©sentation d’un arbre, elle offre nĂ©anmoins aux spectateurs un coin de ciel bleu. L’immense Arbre bleu est entourĂ©, sur quatre cĂŽtĂ©s, d’une sĂ©rie de vignettes destinĂ©es Ă  complĂ©ter le sens du tableau. Ces petites cases qui ressemblent Ă  une bande dessinĂ©e s’appellent des prĂ©delles. C’est au spectateur d’inventer l’histoire ! Elles interagissent avec l’image centrale appelant notre Ɠil Ă  naviguer entre les deux. Ces images en pĂ©riphĂ©rie nous montrent des arbres brĂ»lĂ©s, minuscules et faibles, et des fragments de vie urbaine escaliers, bĂątiments
 Le bleu froid ou chaud ? Les glaciers sont blancs nous dit Michel Pastoureau mais les super glaciers sont bleus, au-delĂ  du blanc ou super blanc. Jusqu’à la renaissance, voire dans certains cas jusqu’au 18e siĂšcle le bleu est une couleur chaude. Cf. TraitĂ© des couleurs de Goethe parut en 1810 pour qui le bleu est chaud et le jaune est froid. Dans l’absolu il n’y a pas de couleurs chaudes ou froides, ce sont des conventions qui peuvent varier selon les Ă©poques. Cette nuance est fort importante car si on analyse un tableau de la renaissance avec nos yeux de contemporains et sans tenir compte de cette information, on peut se tromper complĂštement ! De nos jours donc le bleu est une couleur froide et sa couleur complĂ©mentaire est le orange. voir La couleur expliquĂ©e et son vocabulaire Le bleu de la tristesse 1903 Picasso entame sa pĂ©riode bleue aprĂšs le suicide de son ami Carlos Casagemas en 1901. Elle va durer jusqu’en 1904 et se caractĂ©rise par une utilisation envahissante du bleu comme couleur et une ambiance profondĂ©ment mĂ©lancolique. Il peint le portrait d’exclus de la sociĂ©tĂ© et des drames qui traversent notre vie vieillesse, mort, pauvretĂ©, misĂšre, solitude, mendiant, aveugles, pauvres. Ses personnages sont souvent famĂ©liques et se rapprochent de l’expressionnisme du Greco. Picasso – Vieux Juif avec un garçon – Jeune homme Picasso,Les pauvres au bord de la mer, 1903 – Huile sur panneau de bois, 105×69 cm – National Gallery of Art, Washington Picasso, La Vie, 1903 – Huile sur toile, 197×127,3 cm – Cleveland Museum of Art Picasso Pablo Picasso, 1901 Autoportrait Le blues musical fait aussi partie de cette rubrique, abordĂ© par ailleurs. Le bleu dans la peinture Yves Klein Yves Klein a fait du bleu sa couleur de prĂ©dilection, au point de dĂ©poser un brevet sur son fameux bleu IKB qui signifie International Klein Blue. C’est en 1956, qu’il met au point cette nouvelle teinte, faite avec du pigment pur de bleu Outremer dont il parvient Ă  conserver l’intensitĂ© en utilisant un nouveau liant Ă  base d’alcool Ă©thylique et d’acĂ©tate. C’est un chimiste qui l’aidera Edouard Adam. Il l’appliquera non seulement sur des tableaux monochromes, mais Ă©galement sur du papier, des objets, des Ă©ponges et mĂȘme des sculptures. Il n’est pas le premier Ă  peindre un tableau monochrome, avant lui, en 1918, Kasimir Malevitch avait peint le CarrĂ© blanc sur fond blanc », mais c’est le premier Ă  rĂ©aliser autant de tableaux monochromes entre 1955 et 1962, il rĂ©alisa quelques 194 monochromes, ce qui est un brin provocateur pour l’époque un tableau, dont la surface est d’une seule couleur, est-il une oeuvre d’art ? Klein_ikb_3_1960_4 IKB 3 fait partie d’une sĂ©rie, peinte entre 1960 et 1961, de quinze de ces monochromes dont la spĂ©cificitĂ© rĂ©side dans leurs dimensions symboliques de 2m x 1m50, Ă  peine plus hautes que la moyenne des spectateurs et d’une largeur infĂ©rieure Ă  l’envergure des bras ». Conçus Ă  la mesure du corps humain, ces monochromes, tout comme les anthropomĂ©tries, signifient chez Klein le lien intime qui unit la peinture au corps et Ă  la chair. » AnthropomĂ©tries d’Yves Klein AnthropomĂ©tries d’Yves Klein AnthropomĂ©tries d’Yves Klein PassĂ© Ă©galement maĂźtre dans l’art de la mise en scĂšne, il organise une exposition le 28 avril 1958, chez Iris Clert, oĂč les visiteurs, aprĂšs ĂȘtre passĂ©s sous un porche surmontĂ© d’un dai bleu profond, avoir Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  boire une boisson bleue, se retrouvent dans une salle de vingt mĂštres carrĂ©s peinte en blanc poudrĂ© et doivent imaginer les toiles bleues accrochĂ©es au mur. Toute la force de Klein est de nous imprĂ©gner de ce bleu Outremer et de nous entraĂźner au-delĂ  de l’existence matĂ©rielle du tableau. Il n’y a plus de toile devant nos yeux, de dĂ©limitation d’un espace, nous sommes au cƓur du bleu profond, dans l’abstraction. Pour Klein, le bleu n’a pas de dimension, il est hors dimension, tandis que les autres couleurs, elles, en ont 
. Toutes les couleurs amĂšnent des associations d’idĂ©es concrĂštes, matĂ©rielles et tangibles, tandis que le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu’il y a aprĂšs tout de plus abstrait dans la nature tangible et visible ». Yves Klein nous parle du bleu chez Giotto dans une confĂ©rence Ă  la Sorbonne en 1959, pour rĂ©pondre Ă  la question Pourquoi le bleu ? Il dit avoir reçu un choc Ă  Assise dans la basilique de saint François en voyant les fresques bleue attribuĂ©es Ă  Giotto. Il soulĂšve la monochromie du ciel pur et sans nuage. Peu de temps avant, lors d’une exposition collective il dĂ©cide de ne pas exposer de tableau ou d’objet tangible ou visible dans l’espace qui lui Ă©tait attribuĂ©. Lors du vernissage il dĂ©clame devant le public des paroles empruntĂ©es Ă  Gaston Bachelard D’abord il n’y a rien, ensuite il y a un rien profond, puis une profondeur bleue ». L’organisateur de l’exposition demandant Ă  Klein oĂč se trouve son Ɠuvre, il rĂ©pond lĂ , lĂ  oĂč je parle en ce moment». Et Ă  la question de son prix Un kilo d’or, un lingot d’or pur d’1 kg me suffira, car la sensibilitĂ© picturale Ă  l’état de matiĂšre premiĂšre dans l’espace spĂ©cialisĂ©e et stabilisĂ©e par l’artiste, les quelques paroles prononcĂ©es, ont fait couler le sang de cette sensibilitĂ© spatiale ; ainsi on ne peut demander de l’argent. Le sang de la sensibilitĂ© est bleu dit Chailley et c’est aussi mon avis. Le prix du sang bleu ne peut ĂȘtre en aucun cas celui de l’argent, il faut que ce soit de l’or. Yves Klein dĂ©fend la primautĂ© de la couleur sur le dessin. Un vieux dĂ©bat qui apparaĂźt dĂšs la fin du moyen-Ăąge chez les artistes en d’autres mots, qu’est ce qui est important, le dessin ou la couleur ? il faut attendre Hegel pour dire que sans la couleur la peinture n’est rien. Un dĂ©bat qui oppose au 19e Ingres la ligne et Delacroix la couleur. Jusqu’à Klein, l’art abstrait non figuratif, on a cette violente opposition. Pour moi les couleurs sont des ĂȘtres vivants, les vĂ©ritables habitants l’espace, la ligne elle ne fait que le parcourir, voyager au travers, elle ne fait que passer. » Yves klein Portrait relief Arman, Yves Klein. Le bleu ici amplifie la prĂ©sence lumineuse et immatĂ©rielle de la reprĂ©sentation de son ami. Le bleu de Jacques Monory A la fois bleu du souvenir, celui d’une distance prise par le regardeur sur une scĂšne cinĂ©matographique ou rĂ©elle. Histoire de rue, de crime le bleu et les dĂ©coupes permettent d’entrevoir les Ă©vĂšnements reprĂ©sentĂ©s avec froideur et recul. Il est l’un des principaux reprĂ©sentants du mouvement de la Figuration narrative qui, au milieu des annĂ©es 1960, s’est opposĂ© Ă  la peinture abstraite avec, notamment, les peintres HervĂ© TĂ©lĂ©maque, ErrĂł, Rancillac, Peter Klasen, Eduardo Arroyo, Valerio Adami
 ProfondĂ©ment prĂ©occupĂ© par la violence de la rĂ©alitĂ© quotidienne, les tableaux de Monory suggĂšrent des atmosphĂšres lourdes et menaçantes. Les thĂšmes sont dĂ©veloppĂ©s Ă  travers des sĂ©ries et les images qu’il utilise sont directement issues de la sociĂ©tĂ© contemporaine. Des emprunts photographiques et cinĂ©matographiques, le recours Ă  la monochromie, la froideur de la touche et de la composition caractĂ©risent un style singulier et engagĂ© dans la reprĂ©sentation, et baignent souvent dans un monochrome bleu. Monory Meurtre N°1 Il rĂ©alise en 1968 plus de 10 toiles sur le sujet de la violence dans le quotidien. Pour Monory ce n’est ni le bleu du ciel ni le bleu de la mer, mais celui de la tĂ©lĂ© noir et blanc ! Quand on la photographie, elle est bleue ». Le peintre qui affectionne les subtilitĂ©s de la peinture Ă  l’huile prĂ©cise Le bleu, ça va du noir au blanc, du plus sombre au plus clair » avant d’ajouter Le bleu c’est lointain, c’est la rĂȘverie, c’est romantique ! ». Meurtre n°2 Tremblement n°1 La Voleuse n°1, 1985, huile sur toile, 170×340 cm Collection privĂ©e. 2010 Peinture sentimentale N°8, huile sur toile et photo sous plexiglas Le bleu dans la sculpture, les installations Anish Kapoor Anish Kapoor, nĂ© le 12 mars 1954 Ă  Bombay, Inde, est un artiste plasticien principalement sculpteur britannique. Kapoor est reconnu pour ses crĂ©ations inspirĂ©es Ă  la fois de la culture occidentale et de ses origines orientales. Parmi ses influences diverses peuvent ĂȘtre citĂ©s Mantegna, Joseph Beuys, Barnett Newman et Yves Klein. Les caractĂ©ristiques de son Ɠuvre sont des formes simples, incurvĂ©es, monochromatiques d’une seule couleur et de couleurs intenses. Le spectateur s’interroge alors sur de mystĂ©rieuses cavitĂ©s sombres, Ă©tonnantes par leur taille et leur beautĂ© Ă©purĂ©e, tactiles, et fascinantes en raison de la rĂ©flexion de leurs surfaces. Ses premiĂšres Ɠuvres Ă©taient recouvertes, en totalitĂ© et sur le sol environnant, de poudres de pigments divers. Cette pratique Ă©tait inspirĂ©e de son Inde natale oĂč Kapoor voyait des tas d’épices colorĂ©es sur les marchĂ©s et les temples. Ses travaux ultĂ©rieurs s’intĂ©ressent Ă  de massives pierres issues de carriĂšres, et jouant avec la dualitĂ© terre-ciel, matiĂšre-esprit, lumiĂšre-obscuritĂ©, visible-invisible, conscient-inconscient, mĂąle-femelle et corps-Ăąme. Ces travaux rĂ©cents sont basĂ©s sur des surfaces rĂ©flĂ©chissantes et miroirs, renvoyant au spectateur une image dĂ©formĂ©e de lui-mĂȘme et de l’environnement. 7 Sky Mirror au Kensington Gardens Ă  Londres. Le bleu de l’espace, de l’architecture et des environnements Les cieux de Giotto comptent parmi les premiers fonds bleus » citĂ©s dans l’histoire de la peinture, par analogie et opposition aux fonds d’or » caractĂ©ristiques des icĂŽnes palĂ©ochrĂ©tiennes. Une des innovations du peintre prĂ© renaissant » Ă©tait de reprĂ©senter les scĂšnes bibliques sur fond bleu. Le Ciel thĂ©ologique se trouvait lĂ  associĂ© Ă  la couleur bleue. Ce glissement de l’or au bleu, dans le cadre spĂ©cifique de la foi chrĂ©tienne, pose la question de la proximitĂ© symbolique de ces deux couleurs. En utilisant le bleu pour ses fonds, Giotto rĂ©pondait pertinemment Ă  un certain nombre de questions, tant d’ordre thĂ©ologique que spatial, qui se trouvaient ainsi solutionnĂ©es voire sublimĂ©es. Au plan thĂ©ologique, le bleu, Ă  partir de Giotto, est devenu une couleur idĂ©ologique le bleu de l’Ether, Ciel de Dieu. Le fond bleu, Ă  partir de Giotto, est Ă  la fois figure et lieu. Ce fond, s’il semble relever de la tradition byzantine, peut ĂȘtre liĂ© Ă  l’idĂ©e de l’absence, du vide, ou de la vacuitĂ© oĂč les figures semblent flotter dans l’espace infini. Le bleu dĂ©matĂ©rialise la peinture, transforme la perception de l’espace. Giotto, Assise la chapelle Saint-Nicolas de la basilique Saint-François. Giotto – Padoue- la chapelle Scrovegni 1303-1306. Vue des fresques de la voute. Le bleu de Padoue Le bleu est la premiĂšre couleur qui frappe le visiteur lorsqu’il pĂ©nĂštre dans la pĂ©nombre de la Capella degli Scrovegni. Inhabituel par sa vivacitĂ© pour l’époque, il tranche avec le coloris sombre des mosaĂŻques byzantines et les couleurs des fresques siennoises ou de Cimabue. La couleur semble prĂ©dominer sur la forme ou l’architecture comme une lumiĂšre. Cy Twombly Cy Twombly, un plafond bleu Giotto pour le Louvre, un bleu qu’il a rarement utilisĂ© dans ses oeuvres. Cartouche de PolyclĂšte, The ceiling, Cy Twombly, plafond de la salle des Bronzes du MusĂ©e du Louvre C’est vrai, j’ai peu utilisĂ© le bleu, hormis ma derniĂšre sĂ©rie exposĂ©e Ă  AthĂšnes. Pour moi, ce n’est pas le bleu de la GrĂšce, ni du ciel, ni de la mer. C’est le bleu de la peinture, le bleu de Giotto que j’ai recherchĂ©, un bleu simple et plein, entre cobalt et le lapis-lazuli» J’ai utilisĂ© les cercles en guise de boucliers dans le ciel bleu. Pour ce qui est de l’écriture, les Grecs Ă©crivaient sur tout, vous savez. MĂȘme sur une petite coupe, ils inscrivaient J’appartiens Ă  Phidias » ou d’autres choses du mĂȘme genre. Un jour, j’ai fait la maquette, juste comme ça, en me servant d’une bouteille ou d’un verre pour dessiner les cercles. Ensuite, je n’ai ajoutĂ© aucun changement, quel qu’il soit. J’ai vu une amie artiste, Barbara, passer devant mon atelier. Je lui ai dit d’entrer et de mĂ©langer les couleurs pour moi. J’avais un nuancier avec toutes les variĂ©tĂ©s de bleus, le bleu profond, les couleurs caramel, le gris brunĂątre. Et pour les cercles, j’en ai mis un ici et un autre lĂ -bas. Pour qu’ils ne sautent pas. Cela reste assez plat. Il n’y a pas de conflit entre eux. Je ne voulais pas d’animation. Ils sont juste sur les bords et j’ai laissĂ© le plafond ouvert sur le ciel bleu, un bleu Giotto. » Cy Twombly Le nom de sept sculpteurs grecs est inscrit dans des cartouches blanches. Le plafond Ă©claire la salle et Ă©gaye les bronzes antiques que Cy Twombly aimait collectionner. Son oeuvre s’inspire souvent de la mythologie greco-romaine. Il vivait depuis plusieurs annĂ©es en Italie dans une maison entre Rome et Naples. Jean VĂ©rame Jean VĂ©rame est un plasticien français, d’origine belge, vivant en France, nĂ© en 1936 Ă  Gand Belgique Peintre et sculpteur, Jean VĂ©rame situe son travail Ă  la dimension du paysage et dĂ©veloppe un art nomade Ă  l’échelle de la planĂšte Jean VĂ©rame, Tibesti. Tchad, 1989 Maroc Tafraout Anti-atlas 1984 Jean VĂ©rame peint l’étendu infini du dĂ©sert, Ă©changeant sa toile pour le paysage sans limite. Les bleus et autres couleurs trĂšs saturĂ©es qu’il utilise ne sont pas sans rappeler celles de Klein. Son Ɠuvre entend aussi capter la vibration naturelle du cosmos» Un des mille bronzes en offrande au dĂ©sert du Sahara 1995 Jean VĂ©rame © Photos Jean Verame Jean Verame conçoit et fait rĂ©aliser en bronze, mille piĂšces en 1995 et fait lancer par avion ces mille bronzes en cinq vols successifs dans les sables du Sahara. Mille bronzes ont ainsi Ă©tĂ© coulĂ©s chez Airaindor-Valsuani Ă  Chevreuse, ont Ă©tĂ© exposĂ©s une seule fois au MusĂ©e de l’Homme Ă  Paris, puis ensuite larguĂ©s dans les sables du Sahara. Ces piĂšces signĂ©es, numĂ©rotĂ©es, portant cachet de fonderie et patinĂ©es en bleu sont un cadeau Ă  celui ou celle qui les trouve, mais Ă  un homme hors-temps, aussi bien celui d’aujourd’hui que celui d’aprĂšs-demain. » Ce geste fort coĂ»teux inscrit l’art hors du temps. Pour une dĂ©marche de land artiste habituĂ© Ă  l’aspect Ă©phĂ©mĂšre de la production voir Le Land Art, un partenariat entre l’art et le paysage le matĂ©riau employĂ© est cette fois-ci redoutablement solide ; le bronze saura peut-ĂȘtre appartenir Ă  l’archĂ©ologie du futur ! Voir son site Lita Albuquerque Lita Albuquerque est une artiste amĂ©ricaine, plutĂŽt engagĂ©e dans le courant du Land Art, mais elle pratique aussi la peinture, la sculpture et les installations. Stellar Axis Antarctica ». Lita Albuquerque 2006 En dĂ©cembre 2006, Lita Albuquerque reçoit l’appui de la United States National Science Foundation pour la rĂ©alisation de la plus imposante oeuvre de Land Art jamais créé sur le continent antarctique Stellar Axis Antarctica. Stellar Axis est conçue comme une carte des Ă©toiles, composĂ©e de 99 sphĂšres bleues aquamarine, alignĂ©es sur la banquise de Ross en Antarctique, la taille de chaque sphĂšre correspondant Ă  la luminositĂ© de l’étoile concordante. L’échelle du projet et la difficultĂ© du lieu contribuent Ă  faire de cette expĂ©rience un cas exceptionnel dans le land art, plus habituĂ© Ă  l’accueillante verdure des champs et des forĂȘts. L’Ɠuvre Ă©tabli un dialogue entre la terre et l’espace infini du cosmos. L’Ɠuvre a Ă©tĂ© qualifiĂ©e de Stonehenge des temps modernes » combinant art et science, et examinant la relation de l’homme au cosmos. Stellar Axis Antarctica ». Lita Albuquerque 2006 1996-Sol-Star- Lita Albuquerque Lita Albuquerque Lita Albuquerque James Turell nous l’avions vu ici La lumiĂšre dans l’art et dans tous ses Ă©tats Part 3 James Turell est un artiste amĂ©ricain. Il est nĂ© en 1943 Ă  Los Angeles dans une famille quaker d’origine franco-irlandaise, il vit et travaille Ă  Flagstaff en Arizona, ainsi qu’en Irlande. Son mĂ©dium de prĂ©dilection est la lumiĂšre. Depuis la fin des annĂ©es 60, les installations de James Turrell, appelĂ©es aussi environnements perceptuels », sont rĂ©alisĂ©es Ă  partir d’un seul matĂ©riau la lumiĂšre, naturelle ou artificielle. Mis Ă  part les dessins et les plans qui accompagnent ses Ɠuvres de plus grande envergure, sa production ne comporte ainsi aucun objet en tant que tel. Ses interventions, ses installations en chambre » ou Ă  ciel ouvert, procĂšdent toutes d’une quĂȘte artistique qui dĂ©stabilise nos relations au rĂ©el. En manipulant la lumiĂšre, James Turrell sollicite les sens, il se joue de la perception du spectateur, il la bouscule, la trompe
 Entre ses mains la lumiĂšre prend une extraordinaire matĂ©rialitĂ©, crĂ©ation d’espaces fictifs
 troublant puis fascinant
 James Turell Fondation Pierre BergĂ© – Yves Saint Laurent Le jardin Majorelle est un jardin botanique touristique inspirĂ© de jardin islamique d’environ 300 espĂšces sur prĂšs d’un hectare Ă  Marrakech au Maroc et un musĂ©e de la culture berbĂšre. Il porte le nom de son fondateur, l’artiste peintre français Jacques Majorelle 1886-1962, qui l’a créé en 1931. AchetĂ© par Yves Saint Laurent et Pierre BergĂ© en 1980, il appartient Ă  ce jour Ă  la Fondation Pierre BergĂ© – Yves Saint Laurent et la maison est labellisĂ©e Maisons des Illustres depuis 2011. 120 moutons bleus, installĂ©s par l’artiste allemand Rainer Bonk, place du ChĂąteau, Ă  Strasbourg. Une installation originale et Ă©phĂ©mĂšre destinĂ©e Ă  vĂ©hiculer un message de paix. Le bleu symbolise ici aussi l’Europe. Cracking Art Group Regenaration » Cracking Art Group Installation Duomo Milano. Le bleu de la publicitĂ© Le blues de la publicitĂ© L’affiche bleue Une plage de tranquillitĂ© dans le chaos urbain. AprĂšs les affiches noires sans publicitĂ© voici les affiches bleues. Ce tableau d’un bleu monochrome aperçu par hasard au dĂ©tour d’une rue n’est bien sĂ»r pas une oeuvre d’Yves Klein. Son IKB, International Klein Blue », est plus profond, plus violent. Ici la couleur bleue est pĂąle, couleur de ciel, apaisante. C’est une petite touche de douceur succĂ©dant, bien involontairement Ă  la cacophonie publicitaire habituelle. La communication est devenue muette. Porte de Versailles et Mairie d’Issy sont des stations en bout de ligne, moins frĂ©quentĂ©es que celles du centre. Cette Ă©pidĂ©mie d’affiches monochromes va-t-elle s’étendre au coeur de Paris? La station Place de Clichy est dĂ©jĂ  atteinte par la maladie bleue. Affiches bleues sur les murs de Paris aoĂ»t 2009 Couloir Place de Clichy Quelques publicitĂ©s bleues 1982-Gitanes, allumettes nuit bleue A aborder avec des Ă©lĂšves dans un but prĂ©ventif et Ă©cologique Ă©cologie du corps inclus 🙂 PublicitĂ© pour adidas Avril 2013, comme chaque annĂ©e, l’équipe de Chelsea change son maillot, un Ă©vĂ©nement pour les supporters. Adidas, leur Ă©quipementier, a d’ores et dĂ©jĂ  lancĂ© les prĂ©ventes sans dĂ©voiler pour autant l’allure du fameux t-shirt. Pour faire patienter les fans, un teasing publicitaire trĂšs esthĂ©tique plonge les Fernando Torres, John Terry ou encore Juan Mata dans un gigantesque pot de peinture bleue. Voir la pub ici adidas Le bleu lumiĂšre CathĂ©drale de Rouen, extrait de la sĂ©rie de Claude Monet qui a peint le monument sous divers lumiĂšres ou saisons. Claude Monet – Palazzo Contarini, Venezia, 1908. Dan Flavin L’Ɠuvre de Dan Flavin plonge le spectateur dans le bleu, grĂące Ă  une sculpture en nĂ©ons bleus. Ici, Dan Flavin fait rĂ©fĂ©rence au bleu qu’Yves Klein utilise de façon quasi obsessionnelle dans ses Ɠuvres. Cela revient Ă  faire une citation de son Ɠuvre. Nous pourrions mettre dans cette rubrique les Ɠuvres de Klein pour la couleur lumiĂšre, mais aussi Van Gogh, Giotto, Miro, Kandinsky, James Turell
 Le bleu pur et ses nuances, ses associations Fin du 19e les artistes s’interroge sur la puretĂ© des couleurs. Un bleu pur c’est-Ă -dire concentrĂ© sur lui-mĂȘme est non mĂ©langĂ© Ă  d’autres couleurs. Une couleur ne vient pas seule, elle prend du sens associĂ©e Ă  d’autres. Depuis les temps anciens, l’or et le bleu ont entretenu des liens artistiques Ă©troits avec le divin, et ce quasi universellement. Il faut entendre par divin » ce qui transcende l’homme. Les deux couleurs symbolisent la prĂ©sence divine, mais Ă©galement un sentiment d’Infini et d’éternitĂ©. La terre est bleue comme une orange. » Paul Eluard Le bleu et le rouge un fort contraste comme nous l’avons vu trĂšs utilisĂ© par les artistes comme en tĂ©moignent les images de ce billet. Joan MirĂł nĂ© le 20 avril 1893 Ă  Barcelone et mort le 25 dĂ©cembre 1983 Ă  Palma de Majorque, Ă©tait un peintre, sculpteur et cĂ©ramiste espagnol, considĂ©rĂ© comme un artiste majeur du surrĂ©alisme et de l’Art moderne. L’un des plus radicaux thĂ©oriciens et fondateurs du surrĂ©alisme, AndrĂ© Breton, dĂ©crit MirĂł comme le plus surrĂ©aliste d’entre nous », mĂȘme si celui-ci rejette toute idĂ©e d’appartenance Ă  un mouvement pictural entre deux-guerres. MirĂł exprime son mĂ©pris provocateur pour la peinture au moins celle que l’on considĂšre conventionnellement et son dĂ©sir de la tuer et de l’assassiner en faveur de nouveaux moyens d’expression dans de nombreux Ă©crits et entrevues des annĂ©es 1930. Joan MirĂł Des expressions avec la couleur bleue avoir le sang bleu ĂȘtre d’origine noble avoir les bleus ĂȘtre triste, mĂ©lancolique casque bleu soldat de l’ONU col bleu ouvrier colĂšre bleue colĂšre violente conte bleu discours mensonger cordon bleu personne trĂšs habile en cuisine dĂ©tenir le ruban bleu avoir la premiĂšre place donner son bleu Ă  quelqu’un le renvoyer du gros bleu vin rouge de mauvaise qualitĂ© en ĂȘtre tout bleu ĂȘtre figĂ© d’étonnement en rester bleu ĂȘtre figĂ© d’étonnement ĂȘtre blanc-bleu avoir une rĂ©putation intacte ĂȘtre bleu ĂȘtre figĂ© d’étonnement ĂȘtre bleu de quelqu’un _expression belge ĂȘtre amoureux fou ĂȘtre chocolat bleu pĂąle _expression belge ĂȘtre mal en point, avoir mal au coeur ĂȘtre dans le bleu ĂȘtre dans l’incertitude, ĂȘtre dans un rĂȘve ĂȘtre fleur bleue ĂȘtre candide, ĂȘtre naĂŻf faire le bleu sĂ©cher les cours la grande bleue la mer MĂ©diterranĂ©e la planĂšte bleue la planĂšte Terre l’heure bleue moment qui prĂ©cĂšde l’aube l’or bleu richesse reprĂ©sentĂ©e par la mer et le tourisme qui y est liĂ© menton bleu menton rasĂ© laissant deviner une barbe trĂšs noire n’y voir que du bleu n’y rien voir papier bleu acte d’huissier passer au bleu oublier dans un but prĂ©cis steak bleu steak grillĂ© extĂ©rieurement mais cru Ă  l’intĂ©rieur un bas-bleu une femme savante et ridicule un petit bleu tĂ©lĂ©gramme une peur bleue peur violente Pour conclure Comme on l’a vu les conventions, les sensibilitĂ©s et l’évolution des connaissances interviennent dans la façon de considĂ©rer le bleu en fonction des Ă©poques. Le bleu est trĂšs codifiĂ© selon le pays ou le moment dans l’histoire. Le bleu est un excellent thĂšme transdisciplinaire, il est possible de lier la physique-chimie, l’histoire – gĂ©o, les arts plastiques, l’éducation musicale
 © Sylvia Ladic Sources Michel Pastoureau Des goĂ»ts et des couleurs avec Michel Pastoureau le bleu , Ă©mission radio – HORS-CHAMPS – par Laure Adler – Laure Adler reçoit Michel Pastoureau, historien. – rĂ©alisĂ© par Brigitte Bouvier Interview de Cy twombly par Marie-Laure Bernadac in The ceiling. quelques livres Si vous avez aimĂ© cet article, vous aimerez aussi peut-ĂȘtre Interview de StĂ©phane Dubois ou le rĂȘve lumineux La lumiĂšre dans l’art et dans tous ses Ă©tats Part. 1 La lumiĂšre dans l’art et dans tous ses Ă©tats Part 2 La lumiĂšre dans l’art et dans tous ses Ă©tats Part 3 Friedensreich Hundertwasser, artiste Ă©cologiste engagĂ© Des matĂ©riaux lumineux dans l’art
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le ciel est bleu la mer est verte