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Dans lâindustrie, ce type de four est principalement associĂ© aux cĂ©ramiques et aux procĂ©dĂ©s cĂ©ramiques tels que le traitement thermique d'une matiĂšre premiĂšre avant son utilisation dans un produit fini. On peut citer comme exemple la cuisson de calcaire, de silex, de bauxite ou d'autres minĂ©raux afin de provoquer un changement chimique - ce changement est appelĂ© calcination. En cĂ©ramique, il est nĂ©cessaire de chauffer les composants du glaçage pour former une sorte de verre appelĂ© fritte. Le verre frittĂ© ainsi obtenu est ensuite broyĂ© en une poudre fine, puis ajoutĂ© Ă des oxydes colorĂ©s pour obtenir des Ă©maux. En anglais, le mot "kiln" peut ĂȘtre utilisĂ© pour dĂ©signer un four Ă cĂ©ramique ou d'autres types d'Ă©quipements utilisĂ©s de maniĂšre similaire. Par exemple, dans la fabrication du ciment, l'Ă©quipement est Ă©galement appelĂ© "kiln". Certains processus de sĂ©chage qui se dĂ©roulent Ă une tempĂ©rature plus basse sont Ă©galement dĂ©signĂ©s par le terme "kiln", notamment pour le sĂ©chage du bois dans une enceinte chauffĂ©e. En revanche, les fourneaux sont gĂ©nĂ©ralement associĂ©s Ă un aspect de la mĂ©tallurgie. Dans le traitement du fer et de l'acier, nous mentionnons gĂ©nĂ©ralement un haut fourneau ou un four Ă foyer ouvert, dans les fonderies, on utilise souvent des fours Ă induction et des fours de traitement thermique pour le recuit, etc. CĂ©ramiques et Poteries La fabrication de cĂ©ramiques et de poteries couvre une large gamme de produits. Il y a ce que l'on appelle la cĂ©ramique lourde, comme les briques mĂ©nagĂšres courantes, les appareils sanitaires, les tuiles et les carreaux de sol, et la cĂ©ramique fine, comme la vaisselle et les figurines dĂ©coratives. Elles sont toutes fabriquĂ©es Ă partir d'argile sous une forme ou une autre, mĂ©langĂ©e Ă d'autres minĂ©raux, et elles sont toutes brĂ»lĂ©es dans un kiln. La plupart des fours a poterie pour la dĂ©coration en Ă©mail et la dĂ©coration en or sont des fours Ă©lectriques. Verre Le verre sous sa forme la plus connue, le verre Ă vitre, est fabriquĂ© en faisant flotter le verre sur un bain d'Ă©tain en fusion dans un four. Les artisans qui crĂ©ent des vases et d'autres formes par soufflage de verre doivent faire preuve de plus d'habiletĂ©. Dans ce cas, le verre fondu est maintenu chaud dans une sorte de four appelĂ© "Glory Hole" Trou de Gloire en français et l'opĂ©rateur trempe son tuyau de soufflage dans le liquide avant de commencer Ă souffler la forme. Types de Kilns » en CĂ©ramique La premiĂšre classification que nous pouvons faire est de sĂ©parer les kilns intermittents des kilns continus. Dans un kiln intermittent, les matĂ©riaux ou les articles sont placĂ©s dans la chambre de cuisson, puis le four passe par un cycle de chauffage et de refroidissement avant que l'Ćuvre ne soit retirĂ©e Ă la fin. Dans un kiln continu, la zone de cuisson du four reste en permanence Ă la tempĂ©rature souhaitĂ©e et les articles y sont acheminĂ©s. Fours Intermittents Il existe de trĂšs nombreux modĂšles de fours intermittents et nous allons en examiner quelques-uns. A petite Ă©chelle, il existe des fours simples qui ont une zone de placement fixe et une porte comme un four. L'opĂ©rateur remplit le four au dĂ©but du processus et le vide Ă la fin. Il peut y avoir des Ă©tagĂšres Ă l'intĂ©rieur du four, appelĂ©es battes, et l'ensemble des battes et des accessoires est appelĂ© mobilier de four. La plupart de ces fours Ă petite Ă©chelle sont des fours Ă courant ascendant. De nombreux potiers utilisent des fours Ă chargement par le haut qui ont l'avantage de ne pas prendre autant de place que les autres types. Fours Raku Les fours raku sont Ă©galement trĂšs apprĂ©ciĂ©s pour la poterie d'atelier. Contrairement aux fours traditionnels, ils sont utilisĂ©s pour appliquer des revĂȘtements ou des finitions sur les pots lorsqu'ils sont Ă haute tempĂ©rature, puis pour les refroidir trĂšs rapidement. Ă plus grande Ă©chelle, il existe des fours Ă sole mobile qui possĂšdent un ou plusieurs wagons de four qui peuvent ĂȘtre chargĂ©s Ă l'extĂ©rieur puis poussĂ©s Ă l'intĂ©rieur, gĂ©nĂ©ralement sur des rails. Ces fours ont Ă©tĂ© le pilier de l'industrie cĂ©ramique pendant de nombreuses annĂ©es. Il est Ă©galement possible de fixer la zone de placement et de dĂ©placer la chambre de chauffe du four sur le cĂŽtĂ© ou vers le haut. On parle alors en anglais de four Ă hotte mobile » et de four Ă chapeau » respectivement. Pour la calcination des matiĂšres premiĂšres, il est courant d'utiliser un four Ă cuve oĂč le matĂ©riau est placĂ© en couches en alternance avec le combustible, le charbon ou le coke, le four est chargĂ© par le haut et le matĂ©riau fini est dĂ©chargĂ© par le bas. Combustible de Four Si les fours peuvent ĂȘtre alimentĂ©s par divers combustibles, tels que l'Ă©lectricitĂ©, le gaz naturel, le gaz de ville, le fioul lourd, le charbon, le coke et le bois, les fours modernes obtiennent leurs tempĂ©ratures Ă©levĂ©es grĂące Ă l'Ă©lectricitĂ© ou au gaz. De nos jours, la plupart des fours Ă poterie sont des fours Ă gaz ou des fours Ă©lectriques, mais historiquement, il existait un autre type de four intermittent qui utilisait du charbon et du bois comme combustible, appelĂ© four bouteille. Le charbon Ă©tait brĂ»lĂ© dans la chambre de cuisson avec les piĂšces qui devaient ĂȘtre contenues dans des caisses en argile appelĂ©es saggars » en anglais pour protĂ©ger les piĂšces de l'atmosphĂšre sale du charbon en combustion. Il existe un petit nombre de ces fours prĂ©servĂ©s pour notre patrimoine et de temps en temps, ils sont mis Ă feu pour des raisons pĂ©dagogiques. Dans le passĂ©, il existait Ă©galement une mĂ©thode de cuisson des briques qui utilisait une sĂ©rie de chambres de cuisson disposĂ©es en cercle. Ces chambres, Ă©galement chauffĂ©es au charbon, Ă©taient cuites successivement de sorte qu'une partie de la chaleur de la cuisson d'une chambre Ă©tait utilisĂ©e pour la cuisson de la suivante. Ces fours Ă©taient appelĂ©s fours Hoffman. Les fours Ă charbon et les fours Ă bois provoquent des niveaux inacceptables de pollution atmosphĂ©rique. Fours Continus Dans un four continu, la zone de cuisson est maintenue en permanence Ă haute tempĂ©rature et la piĂšce est alimentĂ©e Ă travers elle. L'une des mĂ©thodes les plus courantes consiste Ă utiliser une ceinture convecteur qui traverse le four en un temps prĂ©dĂ©fini - pour les tuiles dites Ă cuisson rapide, ce temps de transit est gĂ©nĂ©ralement d'une ou deux heures. Une autre mĂ©thode plus traditionnelle consiste Ă utiliser un four tunnel et Ă faire passer des wagons de four dans le tunnel de maniĂšre continue. Le temps de transit peut ĂȘtre de 12 heures, voire de 24 heures pour un wagon. Vous pouvez imaginer que l'inconvĂ©nient de ce systĂšme est la nĂ©cessitĂ© de toujours avoir des wagons Ă alimenter. Habituellement, un stock de voitures est constituĂ© pendant la journĂ©e et utilisĂ© pendant la nuit. Un autre inconvĂ©nient est qu'un pompier doit toujours ĂȘtre prĂ©sent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Pour le traitement thermique de la matiĂšre premiĂšre, cela se traduit par l'utilisation d'un four rotatif oĂč la zone de chauffage est constituĂ©e d'un tonneau rotatif avec les brĂ»leurs au centre. Le matĂ©riau peut s'Ă©couler Ă travers le tonneau inclinĂ© et tomber Ă plusieurs reprises dans la flamme de chauffage. Quelques TempĂ©rature plus Courantes en CĂ©ramiques Biscuit en terre cuite - 1120°C Glaçage de faĂŻence - 1060°C Porcelaine - 1200°C Glaçage au sel - 1250°C Porcelaine osseuse - 1300°C DĂ©corations en or appelĂ©es "guide" - 800°C Couleurs d'Ă©mail Ă base de verre - 500°C MatĂ©riaux de Construction Principalement les matĂ©riaux lĂ©gers les briques d'isolation et la fibre cĂ©ramique sont privilĂ©giĂ©es afin de rĂ©duire le temps de refroidissement du four aprĂšs la cuisson. La brique d'isolation de grade 26 est la plus populaire, utilisĂ©e conjointement avec le mortier rĂ©fractaire Vitset 45. Bien entendu, cela ne s'applique pas aux fours tunnels oĂč la tempĂ©rature est maintenue en permanence et oĂč les wagons de four se dĂ©placent. Ces fours sont invariablement revĂȘtus de briques rĂ©fractaires denses telles que les briques rĂ©fractaires en argile Ă 42 % d'alumine. Il est important que les matĂ©riaux utilisĂ©s Ă l'intĂ©rieur des fours Ă cĂ©ramique revĂȘtements de four soient pauvres en fer car les Ćuvres sont trĂšs souvent de couleur blanche et la prĂ©sence de fer gĂ©nĂšre des taches noires ou vertes en combinaison avec la cĂ©ramique en cours de cuisson. Il est Ă©galement nĂ©cessaire de recouvrir les fibres cĂ©ramiques d'un revĂȘtement rĂ©fractaire Ă base de peinture au zircon afin d'Ă©viter que des fibres parasites ne tombent sur l'Ćuvre - ce qui est particuliĂšrement dĂ©favorable pour les Ćuvres Ă©maillĂ©es. Pour certaines applications, la rĂ©sistance aux chocs thermiques est importante. On la teste en chauffant les articles Ă tester, puis en les laissant tomber dans l'eau froide. Cette opĂ©ration est rĂ©pĂ©tĂ©e Ă des tempĂ©ratures croissantes jusqu'Ă ce que l'article se fissure ou se brise. Les poteries Ă©maillĂ©es sont gĂ©nĂ©ralement 40% plus solides que les poteries non Ă©maillĂ©es et ont donc une meilleure rĂ©sistance aux chocs thermiques. Glaçage au sel et fours Ă soude Dans le processus de glaçage au sel, les piĂšces d'argile sont cuites de la maniĂšre habituelle, mais lorsque le four est Ă sa tempĂ©rature maximale, du sel est versĂ© Ă la pelle dans le four par une ouverture situĂ©e sur le dessus. Le sel est vaporisĂ© par la tempĂ©rature et forme une couche brillante sur l'Ćuvre. Dans ce processus, le sel est trĂšs agressif et les rĂ©fractaires sont susceptibles d'ĂȘtre attaquĂ©s par les chlorures. Des travaux ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par Peter Meanley en Irlande, qui montrent que les briques peuvent ĂȘtre protĂ©gĂ©es si elles sont peintes avec du Silcas -A avant leur premiĂšre utilisation dans un four Ă sel. Le processus dans un four Ă soude est trĂšs similaire, mais on utilise du bicarbonate de sodium au lieu du chlorure de sodium. Autres Fours et Fours SpĂ©cialisĂ©s SĂ©choir Ă bois SĂ©chage du bois dur. Lorsque le bois est coupĂ© Ă partir d'un arbre abattu, il a une forte teneur en humiditĂ©. C'est pourquoi le bois doit d'abord ĂȘtre sĂ©chĂ© dans des sĂ©choirs Ă bois. Il est courant d'accĂ©lĂ©rer le sĂ©chage du bois en le chauffant dans un type de four pour rĂ©duire sa teneur en humiditĂ© Ă moins de 25 %. Cela s'applique Ă la combustion du carburant dans un barbecue ou un four Ă pizza Ă bois ou mĂȘme sur le poĂȘle ou la cheminĂ©e de la maison. Le bois qui a Ă©tĂ© traitĂ© de cette maniĂšre est appelĂ© bois de chauffage sĂ©chĂ© au four. Plusieurs Façons de Mesurer et Controller la TempĂ©rature du Four Four Ă©lectrique Les fours Ă©lectriques modernes sont gĂ©nĂ©ralement Ă©quipĂ©s d'un contrĂŽleur de programmation numĂ©rique qui surveille les tempĂ©ratures Ă partir d'un thermocouple et dirige le processus de cuisson selon un programme prĂ©dĂ©terminĂ© comprenant une Ă©tape de prĂ©chauffage, un gradient de cuisson et une pĂ©riode de trempage Ă la tempĂ©rature maximale. Dans un four Ă©lectrique, une version plus simple de ce systĂšme ressemble davantage Ă un thermostat appelĂ© "kiln sitter". Ce dispositif se contente d'allumer et d'Ă©teindre l'alimentation Ă©lectrique afin d'atteindre un point de consigne. Four Ă gaz Les fours Ă gaz disposent d'un Ă©quipement similaire, mais les instruments Ă©lectriques doivent contrĂŽler les vannes de gaz et surveiller les pressions ainsi que les tempĂ©ratures. Il est important de mesurer le niveau d'oxygĂšne Ă l'intĂ©rieur des fours Ă gaz. Si le niveau est trop bas, le gaz ne brĂ»lera pas correctement et si le niveau est trop Ă©levĂ©, le four se refroidira prĂ©maturĂ©ment. En gĂ©nĂ©ral, un four Ă gaz chauffe Ă une pression positive Ă l'intĂ©rieur du four de 0,25 Ă 0,5 Pa par rapport Ă l'atmosphĂšre extĂ©rieure du four. Cela garantit que la chaleur s'Ă©chappe du four au lieu de laisser entrer de l'air froid. Avant l'arrivĂ©e des instruments modernes, la mĂ©thode consistait Ă presser un anneau dans un bloc d'argile dont les caractĂ©ristiques de rĂ©traction Ă©taient connues. Un certain nombre de ces anneaux Ă©taient retirĂ©s du four au fur et Ă mesure de la progression de la cuisson jusqu'Ă ce que l'on constate que les anneaux s'Ă©taient contractĂ©s Ă la bonne taille.
Dansce cas, un fumoir portable pour le poisson ou la viande peut ĂȘtre construit Ă partir d'Ă©lĂ©ments aussi simples qu'un baril, un seau, une grande casserole, une pellicule de plastique ou un rĂ©frigĂ©rateur cassĂ©.Ayant mĂȘme des compĂ©tences minimales en construction, vous pouvez facilement fabriquer un fumoir Ă froid, qui sera fabriquĂ© avec le four, une cheminĂ©e souterraine
ï»żDepuis peu, le fumoir est terminĂ©. Je l'ai rĂ©alisĂ© dans un ballon d'eau chaude de 200 Litres. Je l'ai tout d'abord dĂ©montĂ©, puis nettoyĂ©. J'ai ensuite dĂ©coupĂ© les portes et enfin amĂ©nagĂ© l'intĂ©rieur. Les grilles ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ© Ă la dĂ©chetterie et posĂ© dans le fumoir sur des tiges filetĂ©es qui pourront ĂȘtre dĂ©montĂ©es si une grosse piĂšce est Ă fumer jambon par exemple.... Je posterai davantage d'informations lors de sa premiĂšre utilisation.
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