Presentation Imprimer DĂ©tails Publication mardi 14 dĂ©cembre 2021 0724 Affichages 2583 Une culture derriĂšre nous, la culture Gourounsi Dans nos articles, on parle de la culture dans sa dĂ©finition la plus impropre une culture sociĂ©tale ou plus prĂ©cisĂ©ment un espace culturel et ethnique. Avec Net Afrique, on ne peut parler dâalphabĂ©tisation sans parler des peuples. Nos articles seront sur une culture derriĂšre nous. Un sourire effacĂ© par lâhistoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociĂ©tale et traditionnel dâune culture effacĂ© par la modernisation. On parle aujourdâhui de lâethnie du Burkina Faso Les Gourounsis Les gourounsis comprennent des sous-groupes que sont les Kasena, les Lella, les Nounuma, les sont situĂ©s au centre du pays jusquâĂ la frontiĂšre du Ghana. Dans la sociĂ©tĂ© gourounsi, le pouvoir politique se dĂ©marque difficilement de lâorganisation pouvoir se caractĂ©rise par lâabsence dâĂ©lection et il nâexiste aucune prééminence n y a non plus aucune espĂšce de pouvoir autocratique symbolisĂ©e par un chef qui a un pouvoir absolu. Les Gourounsi dĂ©signent un groupe de population et il nây a pas de langue commune Ă ce groupe. Câest le critĂšre linguistique qui permet de les repartir de la façon suivante -Les Kasena parlant le kasem dans la rĂ©gion de PĂŽ et de TiĂ©bĂ©lĂ©. -Les Nouna parlant le nouni, le long de la frontiĂšre du Ghana jusquâĂ TchĂ©riba sur le Mouhoun. -Les Sissala qui parlent lâisala Ă lâouest de LĂ©o. -Les Ko parlant le winye autour de Boromo. -Les Lella qui parlent le lyelĂ© dans la rĂ©gion de RĂ©o, TĂ©nado, Didyr Lâhabitat gourounsi se caractĂ©rise par lâaspect massif des cases, leur toit en terrasse et, surtout par les dĂ©corations qui ornent les murs. La maison de la femme est formĂ©e de deux ou trois cases rondes au toit plat, de diamĂštre diffĂ©rent et imbriquĂ©es les unes dans les autres. Une ou deux de ces piĂšces servent de cuisine ; le toit est percĂ© au dessus du foyer, permettant lâĂ©vacuation de la fumĂ©e. La case des hommes est de forme rectangulaire avec une toiture plate. Sa dimension est dâenviron 3m de large sur 5 Ă 6 mĂštres de long. Les diffĂ©rentes cases sont groupĂ©es autour de petites cours, elles mĂȘme entourant de grandes cours communes. La taille des concessions varie de quatre ou cinq habitants Ă une trentaine, formant alors un vĂ©ritable petit village. Poulaillers, Ă©tables et greniers sont Ă©galement inclus Ă lâintĂ©rieur du mur dâenceinte, le toit est gĂ©nĂ©ralement dĂ©pourvu dâouverture apparente. AprĂšs cet article sur la culture gourounsi, dans notre prochain article on parlera dâune nouvelle ethnie burkinabĂš. A bientĂŽt sur Net Afrique⊠Jacky Bayili Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Ecrivain Lâharmattan editions ChargĂ© de communication de lâassociation culture et partage. Une culture derriĂšre nous, la culture Bissa Dans nos articles, on parle de la culture dans sa dĂ©finition la plus impropre une culture sociĂ©tale ou plus prĂ©cieusement un espace culturel et ethnique. Avec Net Afrique, on ne peut parler dâalphabĂ©tisation sans parler des peuples. Nos articles seront sur une culture derriĂšre nous. Un sourire effacĂ© par lâhistoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociĂ©tale et traditionnel dâune culture effacĂ© par la modernisation. On parle aujourdâhui de lâethnie du Burkina Faso Les Bissa. Les Bissa. Les Bissa seraient arrivĂ©s au Burkina Faso dĂšs le 8Ăšme siĂšcle Les Bissa se disent trĂšs anciennement Ă©tablis dans les territoires du pays dans le centre-est du pays notamment dans les 4 dĂ©partements de lâouest de la province du Boulgou-Tenkodogo Niaogho, BĂ©guĂ©do, KomtoĂ©go et Garango, dans le dĂ©partement de Gomboussougou et Gogo, dans la province du ZounwĂ©ogo et enfin dans le dĂ©partement de BagrĂ©. Quelques mots en bissa. BÚÚ biĂšre de mil. CĂšmba grand frĂšre. Da mĂšre. Danlo sĆur. JÚÚr maison, courette. Saar Ă©tranger. Dâun point de vue culturel, les rituels agraires et funĂ©raires ont une place importante dans la vie sociale des Bissa. Le tarabarĂ© est le culte de la terre avant lâarrivĂ©e des premiĂšres pluies. Ce rituel prĂ©cĂšde le travail de la prĂ©paration des champs. On a aussi le totabarĂ© qui est une fĂȘte dĂ©diĂ©e aux ancĂȘtres ou offrandes des Ă©pis murs. Dans la tradition bissa, lorsquâun exploitant veut occuper une terre pour cultiver, il part offrir un poulet Ă un maĂźtre de chasse ».Ainsi on note des cultes qui sont destinĂ©s aux gĂ©nies de la terre sauvage, au terroir du village etc. A derriĂšre nous la culture bissa et ses mystĂšres, dans notre prochain article on suivera une nouvelle ethnie burkinabĂš, les Gourounsis. A bientĂŽt sur Net Afrique⊠Jacky Bayili Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Ecrivain Lâharmattan editions ChargĂ© de communication de lâassociation culture et partage. Voyage dans la Culture, les lieux emblĂ©matiques du Burkina Faso⊠On ne voyage pas assez dans nos citĂ©s, nos Ă©difices du temps, nos lieux lĂ©gendaires. Voyage dans la culture sont des articles qui nous prĂ©sentent les lieux du millĂ©naire en Afrique de lâouest. Notre deuxiĂšme numĂ©ro se nomme les lieux emblĂ©matiques du Burkina Faso. Lâhistoire dâun pays le Burkina Faso directement ancrĂ© au milieux des royaumes et Ă la frontiĂšre territorial des contrĂ©es⊠Lâhistoire du Burkina Faso est marquĂ©e par de nombreux Ă©difices et parcs en tout genre Le Parc national dâArli. Le parc dâArli est une grande rĂ©serve de faune dâenviron 92 000 ha, chevauchant les provinces du Gourma et de la dans les annĂ©es 1950, Arli est certainement la plus belle rĂ©serve de faune du Burkina Faso, Ă la fois par le nombre dâanimaux visibles et par la beautĂ© du offre aux visiteurs un large Ă©chantillon de la grande faune des savanes africaines. On peut y avoir dâabord beaucoup dâantilopes hippotragues, bubales, damalisques, cobs de Buffon, water bucks, cobs des roseaux, guibs harnachĂ©s, ourĂ©bis, etc. On rencontre aussi dâinnombrables singes, des hippopotames, des caĂŻmans, des oiseaux, des buffles, des phacochĂšres, des Ă©lĂ©phants et des fauves comme le lion. Les dĂŽmes en grĂšs de FadĂ©dougou. DâĂ©tranges champignons de pierre hĂ©rissent la falaise de Banfora, qui domine la plaine et la petite ville du mĂȘme nom, dans la rĂ©gion des cascades, dans lâextrĂȘme sud-ouest du pays. Selon les gĂ©ographes, ces dĂŽmes ont Ă©tĂ© sculptĂ©s dans la falaise en grĂšs par les pluies des ruissellements et par les vents projetant des grains de sable qui rĂąpent depuis des millĂ©naires, avec lâefficacitĂ© dâun abrasif. SituĂ©s prĂšs du village de FadĂ©dougou, ces bulbes rocheux reprĂ©sentent une des principales curiositĂ©s touristiques de la province de la ComoĂ©. Les mosquĂ©es de Bani. Bani est un village situĂ© Ă 35 km au sud de mosquĂ©es de Bani sont lâĆuvre dâun homme mystique, considĂ©rĂ© comme un saint, El-Hadj Mohamed. LâidĂ©e de leur rĂ©alisation aurait Ă©tĂ© inspirĂ©e Ă son initiateur aprĂšs quarante annĂ©es passĂ©es en brousse. De cette retraite, El-Hadj Mohamed aurait Ă©tĂ© poussĂ© par une force invisible Ă construire des maisons de priĂšre Ă Dieu. Outre leurs minarets effilĂ©s qui sâĂ©lancent Ă la conquĂȘte du ciel, les petites mosquĂ©es, difficiles dâaccĂšs ont Ă©tĂ© Ă©levĂ©es sur les sept collines qui entourent le village, symbolisant les sept jours de la semaine. Toutes ces petites mosquĂ©es sont tournĂ©es vers la grande mosquĂ©e, situĂ©e Ă un niveau plus bas. Lâensemble a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© selon la position dâun homme en priĂšre, chaque mosquĂ©e correspondant Ă chacune des grandes parties du corps humain une mosquĂ©e sur chaque paume de la main, une sur chacune des deux Ă©paules, une autre sur le cou et, enfin deux sur chaque pied. La vieille mosquĂ©e Dioulassoba Bobo-Dioulasso. La cĂ©lĂšbre mosquĂ©e Dioulassoba est construite en banco. Grande piĂšce montĂ©e de couleur beige, lâĂ©difice qui a Ă©tĂ© construit par lâAlmany Sidiki Sanou en 1880 ressemble Ă une structure moderne. Ses minarets hĂ©rissĂ©s de piquets ainsi que les contreforts de ses murs ont Ă©tĂ© modelĂ©s dans la latĂ©rite, et leurs bĂątisseurs leur ont donnĂ© la forme dâobus ou de pains de sucre. A deux pas de la mosquĂ©e, on a les vieux quartiers de KibidouĂ© et de Sya, et leur maison en terre. Le MausolĂ©e de la princesse Gimbi Ouattara. Le MausolĂ©e de la princesse est Ă©rigĂ© Ă Bobo-Dioulasso, dans le quartier de Kombougou, arrondissement de Dafra, qui occupe le sud-ouest de la ville. NĂ©e vers 1836, fille et sĆur de roi, cette princesse, mariĂ©e et veuve plusieurs fois, est cĂ©lĂšbre par son cĂŽtĂ© rebelle, son grand cĆur et son hospitalitĂ©. Elle reçut plusieurs explorateurs et militaires français, dont Louis Gustave Binger le 17 avril 1888, le Docteur Crozat en aoĂ»t 1890, et le Commandant Parfait-Louis Monteil en mars 1891 ; ainsi quâun autre visiteur de marque, lâAlmany Samory TourĂ©. La mare aux hippopotames. Elle se trouve au nord de Bobo-Dioulasso. Sur place, barques et piroguiers emmĂšnent les touristes vers les troupeaux dâhippopotames, tout en conservant une certaine distance pour des questions de sĂ©curitĂ©. Les chaos de Rochers gravĂ©s. Câest Ă Arbinda, Ă lâest de Djibo, quâon dĂ©couvre ces dessins qui couvrent les parois des abris-sous-roche et reprĂ©sentent des cavaliers, des lances et des animaux. Des questions sur les auteurs et lâĂ©poque de ces peintures demeurent le souci des archĂ©ologues. Outre ces peintures, le village dâArbinda abrite aussi des sites archĂ©ologiques. On a ainsi des tessons de poteries, des jarres funĂ©raires et des statuettes de bronze et des vestiges de meules creusĂ©s dans le rocher. Le musĂ©e des civilisations du sud-ouest. Il est situĂ© Ă Gaoua et est consacrĂ© principalement aux peuples lobi et gan. Ce musĂ©e a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© par lâethnologue française Madeleine PĂšre, dĂ©cĂ©dĂ©e en 2002, aprĂšs avoir rĂ©sidĂ©e Ă Gaoua depuis musĂ©e se compose de trois entitĂ©s le musĂ©e proprement dit consacrĂ© Ă lâhistoire, aux arts et aux traditions des Gan et des Lobi ; un musĂ©e architectural qui rĂ©unit les diffĂ©rents types dâhabitats traditionnels Lobi et Gan et un musĂ©e vivant, situĂ© Ă part, dans le village dâ ce musĂ©e, on rencontre aussi de belles statues dâancĂȘtres qui tĂ©moignent du haut niveau artistique des sculpteurs lobi. Les ruines de LoropĂ©ni. Elles sont une curiositĂ© Ă lâouest de Gaoua, en pays gan. Le site archĂ©ologique de LoropĂ©ni, situĂ© Ă 39 km Ă lâouest de la ville a Ă©tĂ© inscrit au patrimoine mondiale de lâUnesco en ruines sont formĂ©es de mur de prĂšs de 5 m de haut ceinturant un systĂšme de construction orthogonale, bien compartimentĂ©es. Les matĂ©riaux qui ont Ă©tĂ© utilisĂ©s sont des blocs de pierre brute assemblĂ©e par un ciment Ă base de miel et de beurre de karitĂ©. Les ruines mystĂ©rieuses de LoropĂ©ni datent du 11Ăšme siĂšcle. Le Parc national de Nazinga. Il est situĂ© tout au sud du pays, aux alentours de la petite ville de PĂŽ et abrite une faune variĂ©e, parmi laquelle lâĂ©lĂ©phant reste le plus imposant en termes de nombre. Les passionnĂ©s dâĂ©cotourisme et de safari-vision, mais aussi de chasse sportive sont beaucoup attirĂ©s par ce parc. Les NĂ©cropoles de Bourzanga. Bourzanga est situĂ© au nord de la capitale burkinabĂ©. Lâensemble de ces nĂ©cropoles comprend deux groupes de sites appartenant chacun Ă un groupe de population les nĂ©cropoles Ă jarre dogon et la nĂ©cropole royale Ă stĂšles niveau des nĂ©cropoles dogon, on a sur le site des tessons de 13 paires de jarres, une jarre sans couvercle, une jarre Ă fond dĂ©truit, de gros fragments issus de la fracture des diffĂ©rentes jarres. On note Ă©galement 6 sĂ©pultures horizontales et 10 sĂ©pultures verticales. Quant Ă la NĂ©cropole Ă stĂšles les stĂšles sont imposantes en nombre et en taille sur le haut niveau de la colline. Les stĂšles sont au nombre de 109, de taille, de matiĂšre et de forme variable. Elles sont sans inscription, ni reprĂ©sentation anthropomorphe ou zoomorphe. Sur cette nĂ©cropole, la partie la plus Ă©levĂ©e est rĂ©servĂ©es aux chefs, Ă tous ceux qui ont rĂ©gnĂ© Ă Bourzanga. De nombreux lieux ont disparu aprĂšs des batailles des peuples mandingues, on clĂŽture notre voyage en culture par la fin de nos lieux emblĂ©matiques. A bientĂŽt dans lâĂ©popĂ©e dâun voyage de culture sur Net afrique⊠Web Journalist Jacky Bayili Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Burkina Faso Une culture derriĂšre nous, la culture Bobo Dans nos articles, on parlera de la culture dans sa dĂ©finition la plus impropre une culture sociĂ©tale ou plus prĂ©cisemment un espace culturel et ethnique. Avec Net Afrique on ne peut parler dâalphabĂ©tisation sans parler des peuples. Nos articles seront sur une culture derriĂšre nous. Un sourire effacĂ© par lâhistoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociĂ©tale et traditionnel dâune culture effacĂ© par la modernisation. On parle aujourdâhui de lâethnie de Bobo-Dioulasso du Burkina Faso Les bobo. Les Bobo vivent Ă lâouest du pays dans la rĂ©gion de Bobo-Dioulasso. Au sein de cette ethnie il y a une rĂ©elle diversitĂ© de groupes. Certains seraient autochtones de la rĂ©gion de Bobo-Dioulasso. On les dĂ©signe par le terme Bobo-Luo et on les rapproche aux Bwaba vivant au nord et Ă lâest du territoire bobo. A ce groupe sont venus sâajouter des migrants comme les Bobo-Dioula venu toujours du MandĂ©, les Dioula venu du Kong nord de lâactuelle Cote dâIvoire. La langue parlĂ©e par cette ethnie est le dioula. Quelques mots en dioula Ani sogoma bonjour. Fitini petit. Logora marchĂ©. Mousso femme. Nâ tara So je pars Ă la maison. Woulou chien. Les Bobo sont organisĂ©s en communautĂ©s villageoises. La sociĂ©tĂ© traditionnelle bobo est riche en culture traditionnelle. A titre dâexemple on peut citer le nya Dofini, vieille coutume qui a lieu lorsquâil y a une Ă©pidĂ©mie dans la rĂ©gion ; câest un rite rythmĂ© de sacrifices Ă lâĂ©gard de Dofini dieu du ciel pour demander le retour de la santĂ© et la paix dans la rĂ©gion. Dâun point de vue culturel, lâune des fĂȘtes populaires en pays bobo est le sacrifice Ă Dofini. Selon les anciens, lorsque Dofini demande quelque chose, on fait une proclamation si la chose intĂ©resse tout le village. On annonce alors quâil faut prĂ©parer le mil germĂ© pour la biĂšre, quant tout est prĂȘt, le jour de la cĂ©rĂ©monie est fixĂ©e de maniĂšre que la boisson puisse ĂȘtre brassĂ©e ; câest Ă©galement une cĂ©rĂ©monie qui sâaccompagne de sacrifices pour rĂ©pondre Ă la demande de Dofini. Lâhabitat Bobo est composĂ© dâune case carrĂ©e surmontĂ©e dâun Ă©tage qui ne recouvre quâune partie de la toiture plate. LâĂ©tage est rĂ©servĂ© aux hommes tandis que le rez-de-chaussĂ©e est rĂ©servĂ© aux femmes et comprend aussi les autres piĂšces de la maison. A derriĂšre nous la culture bobo, dans notre prochain article on suivra une nouvelle ethnie burkinabĂš, les Bissa. A bientĂŽt sur Net Afrique⊠Jacky Bayili Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Ecrivain Lâharmattan editions ChargĂ© de communication de lâassociation culture et partage. Une culture derriĂšre nous, la culture des Peuls Dans nos articles, on parlera de la culture dans sa dĂ©finition la plus impropre une culture sociĂ©tale ou plus prĂ©cisĂ©ment un espace culturel et ethnique. Avec Net Afrique on ne peut parler dâalphabĂ©tisation sans parler des peuples. Nos articles seront sur une culture derriĂšre nous. Un sourire effacĂ© par lâhistoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociĂ©tale et traditionnel dâune culture effacĂ© par la modernisation. On parle aujourdâhui de lâethnie ouest africaine les Peuls On les appelle Ă©galement FoulbĂ© et Fulani, les peuls sont vraisemblablement issus des populations qui habitaient le Sahara. Les premiĂšres familles peuls arrivĂšrent au Burkina Faso Ă la fin du 14Ăšme siĂšcle. Nomades et Ă©leveurs de bovins, une grande partie a Ă©tĂ© islamisĂ©e peuls noirs et dâautres ont maintenu leur mode de vie traditionnel peuls rouges. Le fulfuldĂ© est la langue parlĂ©e des peuls. Les peuls sont fortement islamisĂ©s ce qui fait que les rites ou fĂȘtes traditionnelles sont inconnus. Mots en fulfuldĂ©. GuĂšlli/guĂšmboili bonjour. Fofo soyez les bienvenus. Warga viens ici. PodĂšllipom mon enfant. DĂšcko habitat. Au Burkina les peuls vivent en bonne intelligence avec les peuples sĂ©dentaires. On les rencontre surtout dans le Nord, dans la rĂ©gion du sahel oĂč ils forment la principale ethnie de la rĂ©gion. Le bĂ©tail est leur seule richesse et ils gardent aussi des cheptels dâanimaux appartenant aux Touareg. Les Peuls se distinguent aisĂ©ment des autres peuples autochtones par leur dĂ©marche nonchalante et imperturbable le long des routes et des pistes du pays, quâils parcourent accompagnĂ©s de leurs troupeaux, et par leur costume appelĂ© bolare, une vaste tunique brune. Ils sont souvent coiffĂ©s dâun chapeau conique en paille et portent un bĂąton sur lâĂ©paule. Les femmes peules sont rĂ©putĂ©es pour leur beautĂ© et leurs parures. Les jeunes filles portent souvent des colliers frontaux faits avec des perles et des piĂšces dâargent trouĂ©es. La sociĂ©tĂ© peule est une sociĂ©tĂ© Ă classe ; dâun cotĂ© les nobles et de lâautre les serviteurs. La case peul est formĂ©e dâune charpente en bois recouverte de natte sĂ©ko. On rencontre principalement deux types de constructions des cases assez basses il faut se baisser pour rentrer dont le pourtour, composĂ© de nattes est indĂ©pendant du toit en paille tressĂ© qui dĂ©borde sur les cĂŽtĂ©s. On a aussi des cases dâune hauteur de 4 Ă 5m en forme de dĂŽme, faites entiĂšrement de sĂ©ko superposĂ©s et joliment dĂ©corĂ©s. Le village peul est constituĂ© de concessions de plusieurs cases ouvertes sur un espace commun qui nâest pas clĂŽturĂ©. Les animaux sont parquĂ©s dans des enclos un peu Ă lâĂ©cart des habitations. A derriĂšre nous la culture peul, dans notre prochain article on suivra une nouvelle ethnie burkinabĂš. A bientĂŽt sur Net Afrique⊠Jacky Bayili Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Ecrivain Lâharmattan editions ChargĂ© de communication de lâassociation culture et partage. Une culture derriĂšre nous, la culture ToussianDans nos articles, on parle de la culture dans sa dĂ©finition la plus impropre une culture sociĂ©tale ou plus prĂ©cisĂ©ment un espace culturel et ethnique. Avec Net Afrique, on ne peut parler dâalphabĂ©tisation sans parler des peuples. Nos articles seront sur une culture derriĂšre nous. Un sourire effacĂ© par lâhistoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociĂ©tale et traditionnel dâune culture effacĂ© par la modernisation. On parle aujourdâhui de lâethnie du Sahel Les Toussian Lâorigine du peuple toussian est diverse. Certains auteurs disent quâils seraient originaires du Mali et dâautres racontent que selon la tradition, les Toussian sont venus de la GuinĂ©e depuis le 17 Ăšme et 18 Ăšme siĂšcle, suite aux guerres frĂ©quentes de la conquĂȘte du Mandingue. Aujourdâhui, le pays toussian sâĂ©tend Ă lâouest du Burkina Faso sur trois provinces dont le Houet, le KĂ©nĂ©dougou et la ComoĂ©. Souvent assimilĂ©s aux SĂ©noufo, les Toussian sont essentiellement des cultivateurs ardents qui tirent leur fiertĂ© du travail de la terre. Le pouvoir politique est exercĂ© par le chef du village, assistĂ© des responsables du Do et des chefs de quartiers. Le Do est le grand esprit et ancĂȘtre qui est Ă la base des institutions, grand chef invisible. Le Do est ce qui doit ĂȘtre tenu cachĂ©, secret et ne peut ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ© quâĂ lâinitiĂ©. Le Do est aussi la source de la vie, de fĂ©conditĂ© et maĂźtre du cosmos ; cet esprit civilisateur a apportĂ© aux hommes lâagriculture, la danse, la morale et gĂšre la brousse son domaine et le village celui des hommes. Quelques mots en toussian. Uan bal la grosse daba. Faen ou saen les arachides. Kra ou kli le pois de terre. Kwiltin chef de village. Kaatin chef de quartier. Dâun point de vue culturel, le sikwir est lâappellation authentique en toussian de la manifestation annuelle ou bisannuelle du Do. Cette fĂȘte est comme la dramatisation communautaire de sa prĂ©sence. Chaque annĂ©e le Do vient renouveler la communautĂ© en ses origines, ses coutumes et refaire la soliditĂ© des liens avec les ancĂȘtres et au sein de la sociĂ©tĂ© du village. La fĂȘte a pour sens dâapporter au village la paix, la fĂ©conditĂ© aux femmes et aux semailles, la fertilitĂ© au sol, la pluie et lâabondance. En dehors du sikwir on a des cĂ©lĂ©brations circonstancielles telles que kakâkananâfinâna qui est lâadieu du Do Ă un prĂȘtre dĂ©funt et le Doba qui est une sorte de ballet funĂ©raire. A derriĂšre nous la culture Toussian, dans notre prochain article on suivra une nouvelle ethnie burkinabĂš. A bientĂŽt sur Net Afrique⊠Docteur LQT Jacky Bayili France-BrĂ©sil-China Lords of Queens Ălisabeth 2 in Coventry university Une culture derriĂšre nous, la culture Dagara Dans nos articles, on parle de la culture dans sa dĂ©finition la plus impropre une culture sociĂ©tale ou plus prĂ©cisĂ©ment » un espace culturel et ethnique. Avec Net Afrique, on ne peut parler dâalphabĂ©tisation sans parler des peuples. Nos articles seront sur une culture derriĂšre nous. Un sourire effacĂ© par lâhistoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociĂ©tale et traditionnel dâune culture effacĂ© par la modernisation. On parle aujourdâhui de lâethnie du Sahel Les Dagara Les Dagara disent tirer leur origine du Dagomba ancien royaume au Ghana dont ils seraient une branche dissidente. Ils comprennent deux familles celle des Lobr et celle des WiilĂ©. Les premiers wiilĂ© seraient arrivĂ©s peu aprĂšs 1800, suivant Lobi. Aujourdâhui, on trouve les WiilĂ© surtout dans la sous prĂ©fecture de DiĂ©bougou canton de Dano, GuĂ©guĂ©rĂ© ; dans celle de Gaoua canton de Tobo et dans celle de BatiĂ© sud canton de Dankana, Legmoin et Zilateon. Les Lobr occupent notamment Dissin, Zambo, Mariatag dans la sous prĂ©fecture de DiĂ©bougou et Boukero et dans celle de Gaoua canton de Hemkoa. Mots en dagari. Bure ou bute race, clan. Yaune fossoyeur. Binaga Ăąne. Yir sob chef de village. Tenga sob chef de terre Les Dagara sont une sociĂ©tĂ© Ă organisation lignagĂšre câest-Ă -dire quâil nây a de roi dont lâautoritĂ© est reconnue par ce peuple. Le pouvoir politique est exercĂ© par le chef de village ou le chef de terre. Tout comme les Lobi entretiennent des relations religieuses avec la terre, symbole de vie. Ils le manifestent par des offrandes lors du TĂ©gan dĂ Ă qui est le grand rituel agraire. On note Ă©galement dans la sociĂ©tĂ© dagara des rites comme le ziĂ©n et le bOg. Dâun point de vue culturel, la cĂ©lĂšbre fĂȘte traditionnelle commune aux Dagara, Lobi et Birifor est le DaguĂ©o. A derriĂšre nous la culture Dagara, dans notre prochain article on suivra une nouvelle ethnie burkinabĂš. A bientĂŽt sur Net Afrique⊠Docteur Jacky Bayili Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ChargĂ© de communication de lâassociation culture et partage. Une culture derriĂšre nous, la culture ouest africaine, les Touareg-Bella et les GourmantchĂ©Dans nos articles, on parle de la culture dans sa dĂ©finition la plus impropre une culture sociĂ©tale ou plus prĂ©cisemment un espace culturel et ethnique. Avec Net Afrique, on ne peut parler dâalphabĂ©tisation sans parler des peuples. Nos articles seront sur une culture derriĂšre nous. Un sourire effacĂ© par lâhistoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociĂ©tale et traditionnel dâune culture effacĂ© par la modernisation. On parle aujourdâhui de lâethnie du Sahel Les Touareg-Bella Les Touareg vivent dans la rĂ©gion du sahel et Ă la frontiĂšre du Niger et du Mali. Ils constituent un peuple minoritaire, bien quâil nây ait jamais eu de recensement prĂ©cis, et pour cause ils restent apatrides malgrĂ© plusieurs tentatives dâintĂ©grations. Dans cette rĂ©gion du Burkina habitent Ă©galement les Bella, anciens esclaves des Touareg qui Ă©taient capturĂ©s par ces derniers. Ils sont appelĂ©s Touareg-Bella et suivent trĂšs gĂ©nĂ©ralement le mode de vie de leurs maĂźtre mais avec une lĂ©gĂšre diffĂ©rence ils ne rĂ©signent pas aux travaux dans les champs et cultivent le mil pendant lâhivernage. GĂ©nĂ©ralement vĂȘtus tout de bleu les Bella se sont sĂ©dentarisĂ©s dans plusieurs villages, mais certains dâentre eux ont adoptĂ©s les habitudes nomades de leurs maĂźtres et se dĂ©placent dans toutes les rĂ©gions. Dâun point de vue culturel les Touareg-Bella ont adoptĂ© la civilisation musulmane et pratiquent les mĂȘmes fĂȘtes que celles qui sont cĂ©lĂ©brĂ©es par lâislam. Les GourmantchĂ© Ils sont situĂ©s Ă la pointe est du pays et sont dâorigine nĂ©o-soudanienne de mĂȘme que les MossĂ© dont ils estiment ĂȘtre les cousins germains. Les GourmantchĂ© vivent dans des localitĂ©s de Fada NâGourma, Arly, Diapaga, Pama, Gayerie, Bilanga, PiĂ©la, Kantchari et BogandĂ©. Leur langue parlĂ© est le gourmancĂ©ma. Mots en GourmancĂ©ma. Baani raconter. Bedo chef. Bwabwali grenier en terre. Daano maĂźtre, propriĂ©taire. Diegu maison. Natanu frĂšre, parent. Paadu don, cadeau. Les GourmantchĂ© Ă©taient organisĂ©s en royaume et ces royaumes reconnaissaient la suprĂ©matie de celui du Nungu, actuel Fada NâGourma. La sociĂ©tĂ© traditionnelle gourma Ă©tait hierarchisĂ©e. Les buricimbuga qui sont les descendants de Diaba Lompo, ancĂȘtre mythique des GourmantchĂ©, bĂ©nĂ©ficiaient des avantages de la noblesse. A derriĂšre nous la culture GourmantchĂ©, dans notre prochain article on parlera dâune autre ethnie burkinabĂš. A bientĂŽt sur Net Afrique⊠Docteur Jacky Bayili Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ChargĂ© de communication de lâassociation culture et partage. Une culture derriĂšre nous, la culture DogonDans nos articles, on parle de la culture dans sa dĂ©finition la plus impropre une culture sociĂ©tale ou plus prĂ©cisĂ©ment un espace culturel et ethnique. Avec Net afrique, on ne peut parler dâalphabĂ©tisation sans parler des peuples. Nos articles seront sur une culture derriĂšre nous. Un sourire effacĂ© par lâhistoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociĂ©tale et traditionnel dâune culture effacĂ© par la modernisation. On parle aujourdâhui de lâethnie du Burkina Faso Les Dogon. Les Dogon sont installĂ©s sur le plateau dans la zone de la falaise et sur la plaine. Ils ont Ă©tĂ© repoussĂ©s dans les falaises sous la poussĂ©e des Mossi du Yatenga avant de subir plu tard les harcĂšlements successifs des Peuls du Macina au 19Ăšme siĂšcle. Quelques mots en dogon. Idu bay ni chanson des Ă©trangers. Oru parole. Ana ku ĂȘtre cĂ©libataire. Yana la nuit. Unye dormir. Bayoy matin. Les Dogon sont les actuels occupants des falaises de Bandiagara au Mali. Quelques rameaux sont restĂ©s accrochĂ©s au Yatenga, dans le Lorum et la rĂ©gion de Bourzanga. Depuis quelques annĂ©es cependant, des familles dogon sont installĂ©es dans la rĂ©gion de Barani dans le cadre de village de culture, notamment Ă Gnimahu et Ă Pele, deux villages bwa abandonnĂ©s. Dâun point de vue culturel, le Bulu est la fĂȘte traditionnelle chez les Dogon. Elle a lieu entre avril et dĂ©but juin. Câest une fĂȘte qui a pour but de demander une bonne pluviomĂ©trie et une rĂ©colte abondante. A derriĂšre nous la culture Dogon, dans notre prochain article on suivra une nouvelle ethnie burkinabĂš. A bientĂŽt sur Net afrique⊠Jacky Bayili Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Docteur en science de lâinformation, ChargĂ© de communication de lâassociation culture et partage. Une culture derriĂšre nous, la culture SamoDans nos articles, on parle de la culture dans sa dĂ©finition la plus impropre une culture sociĂ©tale ou plus prĂ©cisĂ©ment un espace culturel et ethnique. Avec Net Afrique, on ne peut parler dâalphabĂ©tisation sans parler des peuples. Nos articles seront sur une culture derriĂšre nous. Un sourire effacĂ© par lâhistoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociĂ©tale et traditionnel dâune culture effacĂ© par la modernisation. On parle aujourdâhui de lâethnie du Burkina Faso Les Samo Les Samo vivent au nord-ouest du Burkina Faso, dans les localitĂ©s de Tougan, Toma et Pana. Leur installation sur le territoire du Burkina Faso sâest fait par vague successive de migrations provenant du MandĂ© entre le 13Ăšme et le 18Ăšme siĂšcle. Leurs voisins culturels sont les Dogon, Marka, Dafing et Mossi. On distingue les Samo du sud qui vivent Ă Toma et ceux du nord vivant Ă Tougan. Les Samo du sud parlent le maka et ceux du nord le matia ; mais en rĂ©alitĂ©, il nâexiste pas de diffĂ©rence linguistique en tant que telle entre les Samo car les deux groupes se comprennent en terme de langue. Ils sont des cultivateurs sĂ©dentaires. Dâun point de vue culturel, chez les Samo, lâune des fĂȘtes la plus belle est celle de la pluie ». Les Samo se couvrent de coquillages et dansent Ă la fin de la saison sĂšche pour faire revenir la pluie. Ils ne connaissent pas de pouvoir centralisĂ©, dĂ©tenu par un chef car les Samo sont organisĂ©s en communautĂ© villageoise. Lâhabitat samo se prĂ©sente sous la forme de petites concessions entourĂ©es de bĂątiments en terre, carrĂ©s ou circulaires. Les greniers en revanche, dâune extraordinaire architecture, sont autant de cubes tronquĂ©s et percĂ©s dâune structure en bois apparente. Dans certains villages, ces greniers ont Ă©tĂ© regroupĂ©s et forment des ensembles de plusieurs dizaines dâĂ©difices. A derriĂšre nous la culture Samo, dans notre prochain article on suivra une nouvelle ethnie burkinabĂš. A bientĂŽt sur Net Afrique⊠Jacky Bayili Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Docteur en science de lâinformation auprĂšs du professeur Luc Quoniam TrĂ©sorier de lâassociation culture et partage. Une culture derriĂšre nous, la culture burkinabĂš Les Yaana, les Tyefo et les GouinDans nos articles, on parle de la culture dans sa dĂ©finition la plusimpropre une culture sociĂ©tale ou plus prĂ©cisĂ©ment un espaceculturel et ethnique. Avec Net afrique, on ne peut parler dâalphabĂ©tisation sans parler despeuples. Nos articles seront sur une culture derriĂšre nous. Un sourireeffacĂ© par lâhistoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociĂ©tale ettraditionnel dâune culture effacĂ© par la modernisation. On parle aujourdâhui de lâethnie du Burkina Faso Les Yaana Les Yaana sont localisĂ©s Ă Ouargaye, Ă la frontiĂšre du Togo. Ils sontanciennement installĂ©s sur cette zone. Les Yaana sont venus deGambaga, au nord du Ghana et se prĂ©tendent ĂȘtre les grand-pĂšre desMossi dont ils vivent le mĂȘme systĂšme de parentĂ© comme le dit lalĂ©gende, ils appartiennent Ă la mĂȘme famille que RialĂ©, Ă©poux de laprincesse Yennenga. Mots en bonsoir. Les Yaana sont organisĂ©s en royaume et la succession au trĂŽne ne sefait pas de pĂšre en fils, mais dans le mĂȘme lignagefrĂšre, fils, neveuetc.. Dans la tradition, le cĂ©libat volontaire est inconnu au-delĂ dâun certain Ăąge car tout cĂ©libataire a obligation de se marier afinde sortir de son Ă©tat dâinfĂ©rioritĂ©. Dâun point de vue culturel chez les Yaana, le gaannĂ© est la fĂȘterituelle de tous les ancĂȘtres du village. Les font partie des populations les plus anciennement installĂ©es. LesTyĂ©fo vivent aujourdâhui au sud-ouest du pays, dans la localitĂ© deSidĂ©radougou, prĂšs de Banfora. En tant que groupe minoritaire, lesTyefo se sont assimilĂ©s Ă leurs voisins. Les Gouin vivent Ă lâextrĂȘme sud du pays, dans la rĂ©gion de Sindou etde Banfora. Ils seraient dâorigine commune avec les Turqua. A la findu 18Ăšme siĂšcle, les Gouin et les Turqua en contact avec les Lobi dansle Ghana actuel quittent ce pays et sâinstallent prĂšs de la se sĂ©parent dans la rĂ©gion de Soub-KaniĂ©dougou et les GouinsâĂ©tablissent dans la plaine dans leur territoire actuel. En effet,Banfora a Ă©tĂ© fondĂ©e par les Dyana, une famille gouin. Les Gouin sontdes artisans Ă©mĂ©rites et ils rĂ©alisent leurs multiples productions ensaison sĂšche, aprĂšs les rĂ©coltes. Les Gouin se rangent Ă©galement dansla catĂ©gorie des sociĂ©tĂ©s Ă organisation lignagĂšre ou segmentaire. A derriĂšre nous la culture burkinabĂš, dans notre prochain article onsuivra une nouvelle ethnie burkinabĂš. A bientĂŽt sur Net AfriqueâŠJacky Bayili Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Docteur en science de lâinformation et de la communication encadrĂ© parle professeur Luc Quoniam Une culture derriĂšre nous, la culture MossiDans nos articles, on parlera de la culture dans sa dĂ©finition la plus impropre une culture sociĂ©tale ou plus prĂ©cisĂ©ment un espace culturel et ethnique. Avec Net Afrique on ne peut parler dâalphabĂ©tisation sans parler des peuples. Nos articles seront sur une culture derriĂšre nous. Un sourire effacĂ© par lâhistoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociĂ©tale et traditionnel dâune culture effacĂ© par la modernisation. On parle aujourdâhui de lâethnie majoritaire du Burkina Faso Les mossis. Ils reprĂ©sentent prĂšs de la moitiĂ© de la population du pays et sont localisĂ©s sur le plateau central Ă Ouagadougou, Koudougou, Zorgho, Kombissiri, ZiniarĂ©, Manga, Tenkodogo, Kaya, BoussĂ©, Yako, Ouahigouya, Titao. La langue de lâethnie mossi est le moorĂ© Quelques mots en moorĂ©. NÚÚ yibĂ©ogo bonjour. NÚÚ woongo soyez les bienvenus. Bouddou la famille. Bayiri pays natal. Sanna Ă©tranger. Ils arrivĂšrent au Burkina Faso entre le 15Ăšme et le 17Ăšme siĂšcle et fondĂšrent des royaumes Ă lâimage de celui de Ouagadougou et de Tenkodogo. Une forte structure et une organisation politique fondĂ© sur un chef, le naaba le roi voici la particularitĂ© de ce groupe ethnique. Toutes les entitĂ©s citĂ©es au dessus ont Ă leur tĂȘte un roi qui reconnait toujours la suprĂ©matie du roi de Ouagadougou, empereur et chef incontestĂ© du peuple mossi. Dâun point de vue culturel, en pays mossi lâune des fĂȘtes traditionnelles la plus connue est le rayouga, le nabasga ou le napousom selon les rĂ©gions. Câest une grande fĂȘte qui se traduit par des sacrifices Ă lâendroit des ancĂȘtres afin dâavoir leur bĂ©nĂ©diction sur les populations. Le village mossi est composĂ© de plusieurs concessions suffisamment Ă©loignĂ©es les unes des autres pour permettre Ă chaque famille de cultiver Ă proximitĂ©. La concession est constituĂ©e de plusieurs cases rondes dâenviron 3,5 m de diamĂštre ; oĂč vivent les membres dâune mĂȘme famille. Les toitures des cases sont en paille et ont une forme conique. La disposition des cases suit un plan prĂ©cis qui correspond Ă lâordre social Ă©tabli, celui-ci pouvant varier dâune rĂ©gion Ă une autre. Chaque femme a sa propre case et sa courette. La case du chef de famille peut ĂȘtre de forme ronde ou rectangulaire et se situe soit au centre de la concession, soit autour de la cour centrale, comme les cases de ses Ă©pouses et de ses enfants. A derriĂšre nous la culture mossi, dans notre prochain article on suivera une ethnie plus lĂ©gendaire prĂšs du peuple malien. A bientĂŽt sur Net Afrique⊠Jacky Bayili Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Ecrivain Lâharmattan editions ChargĂ© de communication de lâassociation culture et partage. Une culture derriĂšre nous, la culture MarkaDans nos articles, on parle de la culture dans sa dĂ©finition la plus impropre une culture sociĂ©tale ou plus prĂ©cisĂ©ment un espace culturel et ethnique. Avec Net afrique, on ne peut parler dâalphabĂ©tisation sans parler des peuples. Nos articles seront sur une culture derriĂšre nous. Un sourire effacĂ© par lâhistoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociĂ©tale et traditionnel dâune culture effacĂ© par la modernisation. On parle aujourdâhui de lâethnie du Burkina Faso Les Marka Ils sont localisĂ©s dans les villages de Fofina, Bana, Mana, Siankoro, Kongoba, Ouona. Les Marka sont Ă lâouest du pays dans la rĂ©gion de Nouna Ă 250 km de Ouagadougou. Ils constituent une des branches des grandes familles soudanaise du groupe mandĂ©. La plus ancienne migration remonte Ă la chute de lâempire du Ghana par les Almoravides vers le 11Ăšme siĂšcle. Cette dĂ©cadence les a amenĂ©s Ă se diriger vers lâEst ; ils traversent le Niger et arrivent Ă lâemplacement actuel de DjennĂ© oĂč ils se heurtent Ă des Bozo et Ă des Bwa. Par la suite ils descendirent de DjennĂ© et sâĂ©tablirent au milieu des Bobo et des Samo. Vers 1815, face Ă lâinsĂ©curitĂ© et aux envahisseurs, ils descendirent un peu au sud du pays Samo, Ă Fobiri terroir actuel des Marka. Le marka est la langue des Marka. Quelques mots en marka. Ba-kien nouvelle annĂ©e. BĂšni danse de jeunes filles avec battement des mains. Dou-ti chef de village. Kaasin panier. Kamiw les hommes. So-kon la famille. Dâun point de vue culturel, en dehors des funĂ©railles, les Marka cĂ©lĂšbrent annuellement deux fĂȘtes. La petite fĂȘte ou sĂ©ridĂ©ni et la grande fĂȘte ou sĂ©riâ correspondent dans les sociĂ©tĂ©s musulmanes au Ramanda et Ă la Tabaski. Ce qui laisse penser que câest un emprunt de la tradition musulmane. La tradition marka est rythmĂ©e de plusieurs culte que sont le culte de la terre ou sou », le culte des ancĂȘtres ou nyinan etc. En plus, chaque famille possĂšde un fĂ©tichele kouo dĂ©tenu par le chef de famille qui y sacrifie pĂ©riodiquement poulets ou caprins afin quâil veille rĂ©guliĂšrement sur la famille. Lâhabitat Marka se prĂ©sente sous la forme de petites concessions entourĂ©es de bĂątiments en terre, carrĂ©s ou circulaires. Les greniers en revanche, dâune extraordinaire architecture, sont autant de cubes tronquĂ©s et percĂ©s dâune structure en bois apparente. Dans certains villages, ces greniers ont Ă©tĂ© regroupĂ©s et forment des ensembles de plusieurs dizaines dâĂ©difices. A derriĂšre nous la culture Marqua, dans notre prochain article on suivera des nouvelles ethnies burkinabĂš. A bientĂŽt sur Net afrique⊠Jacky Bayili Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Ecrivain Lâharmattan editions ChargĂ© de communication de lâassociation culture et partage. Une culture derriĂšre nous, la culture ethnique burkinabĂšDans nos articles, on parle de la culture dans sa dĂ©finition la plus impropre une culture sociĂ©tale ou plus prĂ©cisĂ©ment un espace culturel et ethnique. Avec Net afrique, on ne peut parler dâalphabĂ©tisation sans parler des peuples. Nos articles seront surune culture derriĂšre nous. Un sourire effacĂ© par lâhistoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociĂ©taleet traditionnel dâune culture effacĂ© par la modernisation. On parle aujourdâhui de plusieurs ethnie du Burkina Faso Les SĂ©noufo en premier. Les SĂ©noufo vivent Ă lâextrĂ©mitĂ© sud-ouest du pays et aussi au Mali. Ils sont Ă Sindou,Korouma, et font partie des populations anciennement installĂ©es car leur migration sur le territoireactuel du Burkina Faso remonte au entre le 10 Ăšme et le 12 Ăšme exacte de la mise en place de cette ethnie est assez mal connue et souventlâimagination de lâhomme dans ses limites fait appel Ă des lĂ©gendes et Ă des mythes pour attester oujustifier leur groupe sĂ©noufo est composĂ© des Tagwa, des NamerguĂ©, des KoumĂ©nĂ© âŠDâun point de vue culturel, les SĂ©noufo sont caractĂ©risĂ©s par leurs extraordinaires masques cracheurs de feu », appelĂ©s grandes statuettes reprĂ©sentent des ancĂȘtres reprĂ©sentations font partiedes grandes cĂ©rĂ©monies animistes quâils organisent pĂ©riodiquement en secret. Les Dorosye sont venus de la rĂ©gion de Bondoukou en CĂŽte dâIvoire ; mais dâautres auteurspensent quâils sont originaires du Moyen Ghana et se seraient dâabord installĂ©s dans la rĂ©gion deBatiĂ©-sud vers le milieu du 16 Ăšme diffĂ©rence des Dorosye avec les Lobi et les Dagara se situe au niveau du style dâhabitatcar contrairement Ă eux, les Dorosye vivent en agglomĂ©rations dans des maisons rondes Ă toit dorossiĂ© est la langue parlĂ©e par ce peuple. Câest une langue qui appartient aux languesdu groupe voltaĂŻque. Mots en dorossiĂ© Ko point de vue culturel, le costume traditionnel des Dorosye se dĂ©marquait aussi desautres costumes car ils sâhabillaient Ă la façon jula et yoruba. Aujourdâhui les Dorosye sontbeaucoup prĂ©sents Ă Mangodara au sud du pays. Le zorogo est le culte le plus connu chez lesDorosye. Câest un culte annuel dont les cĂ©rĂ©monies ont lieu en dĂ©cembre ou en janvier. On observeaussi le culte de NatyĂ© qui est pratiquĂ© dans le territoire de BatiĂ© nord. Les BiriforLes Birifor appartiennent Ă la grande famille lobi avec les Dagara, les Gouin, les YĂ©ri et semblent provenir du Ghana Ă la fin du 18 Ăšme siĂšcle, on les rencontre surtout au cĆur dupays lobi dans la rĂ©gion de Gaoua et jusquâau sud de Kampti. Dâun point de vue culturel les Birifor sont proches des Lobi et des mots Birifor AtĂ©o femme. Lâorpaillage a occupĂ© une place de choix dans lâĂ©conomie traditionnelle de ce peuple. Ainsi,on rencontre des rites qui Ă©taient relatives Ă lâor car lâor avait une fonction magique chez ce plan sociopolitique, les Birifor sont une sociĂ©tĂ© Ă organisation lignagĂšre ou segmentaire. Danscette sociĂ©tĂ©, on privilĂ©gie le patriotisme biologique et non gĂ©ographique. Chez les Birifor, on note de nombreux interdit se manifestant par le respect des animauxsacrĂ©s comme lâiguane, le lĂ©opard, le serpent etc. Le tĂ©gan dĂ Ă qui est un rituel agraire pratiquĂ© parles Dagara est aussi pratiquĂ© par les Birifor. On a aussi le culte du Dyoro, pratiquĂ© par les derriĂšre nous la culture burkinabĂš, dans notre prochain article on suivera desnouvelles ethnies bientĂŽt sur Net afriqueâŠJacky Bayili Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Web journalist Net afrique Une culture derriĂšre nous, la culture LobiDans nos articles, on parle de la culture dans sa dĂ©finition la plus impropre une culture sociĂ©tale ou plus prĂ©cieusement un espace culturel et ethnique. Avec netafrique, on ne peut parler dâalphabĂ©tisation sans parler des peuples. Nos articles seront sur une culture derriĂšre nous. Un sourire effacĂ© par lâhistoire, une ethnie, un savoir. Un aspect sociĂ©tale et traditionnel dâune culture effacĂ© par la modernisation. On parle aujourdâhui de lâethnie du Burkina Faso Les Lobi. Les Lobi semblent sâĂȘtre installĂ© au 18Ăšme siĂšcle au Burkina Faso. Les Lobi vivent dans la pointe extrĂȘme sud du pays plus prĂ©cisĂ©ment Ă Gaoua, Nako, Kampti et BatiĂ©. Ils sont apparentĂ©s aux Gan, aux Dagara ou aux Birifor, avec lesquels ils partagent une origine gĂ©ographique et culturelle communele Ghana. Contrairement aux Gan, les Lobi ne connaissent pas de pouvoir centralisĂ©. Le pĂšre de famille a le pouvoir sur la famille Ă©largie, un pouvoir que parfois il partage dans des cas particuliers, avec un conseil dâanciens. Ils sont divisĂ©s en deux groupes les Lobi de Nako et les Lobi de BatiĂ©-nord. Le lobiri est la langue des Lobi. On peut citer quelques mots que sont iil coĂ©pouse. LaĂ re gros mil ou sorgho. DĂŒr semer. NĂ an action de moudre Chez les Lobi, il nâexiste pas de cultes nationaux, ni de cultes tribaux ou de clan ; il nâya pas non plus de cultes de roi, ni de culte du grand Dieu. Mais on peut dĂ©couvrir quelque culte local et des cultes agraires. Dâun point de vue culturel, le ditaan est la fĂȘte agraire en pays lobi. Chez les Lobi, lâhomme a avec la terre des relations personnelles quasi religieuses. Ils le manifestent Ă travers des offrandes et des libations. On observe aussi des fĂȘtes rituelles que sont le DaguĂ©o et le Dyoro. Dans la tradition on note Ă©galement la prĂ©sence de figurines fĂ©minines reprĂ©sentĂ©es avec un ventre proĂ©minent servant gĂ©nĂ©ralement dans les cultes familiaux vouĂ©s aux puissances divines de la nature fertile et de la procrĂ©ation humaine. On note aussi de nombreux interdits dont on peut retenir le vol, lâadultĂšre. Il est aussi interdit de faire la cuisine avec le bois sacrĂ©, de tuer ou manger un animal sacrĂ©. Lâhabitat lobi est probablement le plus spectaculaire. La concession est formĂ©e dâune seule case entourĂ©e du potager et des champs, et assez Ă©loignĂ©e des autres cases, ce qui donne de vastes villages sans noyau apparent. Lâhabitat de forme carrĂ©e et en terre comprend plusieurs piĂšces distribuĂ©es autour dâun noyau central. La toiture est plate et percĂ©e de petites ouvertures, dont un accĂšs permettant aux habitants de monter sur le toit et, Ă©ventuellement, de dĂ©fendre la famille. Le grenier est gĂ©nĂ©ralement intĂ©grĂ© dans lâhabitat. A derriĂšre nous la culture lobi, dans notre prochain article on suivra des nouvelles ethnies burkinabĂš. A bientĂŽt sur netafrique⊠Jacky Bayili Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Ecrivain Lâharmattan Ă©ditions ChargĂ© de communication de lâassociation culture et partage.
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Sousle ciel Ă©toilĂ©, vous apercevez un PokĂ©mon sauvage tapi dans une grotte sombre. Une PokĂ© Ball sâimpose dans ce genre de situation : la Sombre Ball.
Bonjourtout le monde bienvenue sur ma chaßne Youtube, aujourd'hui c'est une vidéo réaction sur Arceus Shiny sur DEPS !En éspérant que ça vous plaira ;) ENJ